CHAPITRE1 : PREMIERE RENCONTRE. Bella Swan, 17 ans, quitte Phoenix et sa mère pour vivre avec Charlie, son père, à Forks, petite bourgade pluvieuse de l’état de Washington. Dès son premier jour d’école, elle se fait plein d’amis. Elle remarque également, à la cantine, un groupe de lycéens d’une beauté effarante, se tenant à Résuméde Si c'est un homme Si c’est un homme (Se questo è un uomo) est un récit autobiographique de Primo Levi, relatant son expérience de survivant du camp de concentration d’Auschwitz. Les Alliés lui ayant commandé un rapport technique sur le fonctionnement du camp, Primo Levi s’en servira comme base pour son récit, ce travail Présentationde Bel Ami. Georges est un jeune homme qui longe les longues avenues de Paris, à la recherche de fortune. Un jour, il croise le chemin d’un ancien copain de régiment, Forestier, qui va l’aider à se faire embaucher dans le journal pour lequel il travaille. Ainsi, va commencer une nouvelle vie de reporter au sein du journal Téléchargercette fiche de lecture en PDF. À l’Ouest, rien de nouveau est une œuvre d’Erich Maria Remarque publiée en 1929. Ce roman du genre littérature de guerre, est raconté à la première personne par Paul Bäumer jusqu’aux deux derniers paragraphes, où un narrateur objectif à la troisième personne prend le relais après la Analysede l'œuvre : Si c'est un homme (résumé et fiche de lecture plébiscités par les enseignants sur fichedelecture.fr) Venez découvrir Si c'est un homme, l'œuvre de Primo Levi, grâce à une analyse littéraire de référence. Écrite par un spécialiste universitaire, cette fiche de l . Chapitre 1 Le pouvoir politique et les autres pouvoirs La cité est une communauté. Toute communauté se constitue pour atteindre un bien. La plus finie et la plus puissante recherche le souverain bien le bonheur, c’est la cité, la communauté politique. Le pouvoir ne diffère pas en vertu de facteurs purement numériques. Il existe différentes formes de pouvoir. Chapitre 2 Genèse de la cité Les êtres doivent nécessairement s’unir entre eux, l’enjeu est vital. Il se forme naturellement des couples l’homme et la femme, le commandant et le commandé. Il y a un étalon naturel du pouvoir. Ce sont des facultés naturelles qui déterminent les hommes devant commander ou devant être commandés. Le pouvoir appartient à ceux qui instinctivement peuvent anticiper les choses par la pensée. => Faculté mentale Ceux qui ont les capacités physiques à exécuter les ordres des premiers sont par nature destinés à être commandés. => Faculté physique Communauté naturelle constituée en vue de la vie de tous les jours la famille. Communauté première constituée en vue de relations, qui va au-delà de la vie du quotidien le village. Naturalité et antériorité de la cité Communauté achevée et autarcique constituée de plusieurs villages pour pouvoir vivre = la cité. Lorsqu’elle existe la cité permet un épanouissement total, le bonheur. La cité n’est pas un artifice mais une communauté naturelle puisque elle-même constituée de communautés naturelles. La cité est la fin de ces communautés premières à deux niveau la nature est fin = résultat obtenu une fois la genèse aboutie, l’essence de la chose fin comme but = autarcie, une fin excellente. De fait l’homme est par nature un animal politique et celui qui vit hors de la cité par nature est soit un être dégradé, soit un être surhumain. Cet homme est donc naturellement passionné de guerre. L’homme est le seul animal qui peut parler, il peut donc manifester le bien et le mal, le juste et l’injuste…Ce sont ces notions qui font la famille et la cité. La cité est antérieure à la famille et à l’individu. Car le tout est antérieur à la partie. La main détachée du corps n’est rien. L’individu seul, séparé de la cité n’est pas autonome. Par nature, l’homme tend donc vers la communauté. L’homme accompli est le meilleur des animaux, de même aussi quand il a rompu avec loi et justice est-il le pire de tous. L’homme sans vertu est le pire des animaux. La vertu de justice est politique, elle ordonne la communauté politique. Chapitre 3 Etude de la famille l’esclavage Toute cité est composée de familles. Dans une famille achevée, il y a des esclaves et des hommes libres. Il existe au sein de la famille trois types de relations un maître et un esclave = relation de maîtrise, un époux et une épouse = relation maritale, un père et ses enfants = relation parentale. A ces relations s’ajoute l’administration familiale = acquisition des biens. Le maître et l’esclave par nature, il n’y a pas de différence entre le maître et l’esclave. L’esclavage n’est donc pas légitime car il repose sur la force. Chapitre 4 nature et fonction de l’esclave construction du concept d’esclave La propriété fait partie de la famille, l’acquisition fait partie de l’administration familiale. Il faut acquérir les instruments pour réaliser l’œuvre familiale instruments animés et inanimés. Un bien acquis est un instrument pour vivre . Le plus antérieur de tous les instruments est l’exécutant. L’esclave est bien acquis qui agit, un exécutant. Un bien acquis est une partie au sens où il est partie de la famille mais aussi au sens où il appartient à quelqu’un. L’esclave est donc partie du maître au deux sens du terme alors que le maître l’est à l’esclave seulement au premier sens. L’esclave a donc une nature et une fonction. Celui qui par nature ne s’appartient pas est esclave, celui qui est un bien acquis et un homme est un instrument qui doit subir l’action. Chapitre 5 Des hommes correspondent à ce concept Commander et être commandé est nécessaire et avantageux. La production est une entité commune. Le vivant conforme à la nature a une âme commandant et un corps commandé. C’est donc chez le vivant que peut exister le pouvoir politique. L’âme exerce un pouvoir politique et royal sur le désir . Le corps doit donc être commandé par l’âme, la raison. Le même rapport existe entre les hommes et les animaux . Il est meilleur pour les animaux d’être commandés par l’homme. L’homme est l’âme l’animal le corps. A l’échelle humaine, il y en a certain chez qui le corps domine, pour d’autre c’est l’esprit. Pour les premiers, il est meilleur d’être esclaves, pour les seconds, il est meilleur de commander. Les esclaves ne perçoivent que la raison des maîtres alors que les maîtres la possèdent. Les esclaves ont un corps naturellement libres, pour les maîtres, c’est l’esprit. La condition d’esclave est donc juste et avantageuse pour ces derniers. Chapitre 6 Le débat sur la légitimité de l’esclavage Il y a une différence entre le fait d’être esclave et l’esclave. On est esclave selon la loi du plus fort. La force ne va pas sans l’excellence, il est donc naturel que l’excellent commande. L’exercice naturel du pouvoir de l’un sur l’autre doit être fait comme il faut sinon il est néfaste aux deux, puisque l’esclave est une partie du maître. Les deux ont intérêt à une amitié réciproque. Chapitre 7 Spécificité du pouvoir magistral et science du maître Pouvoir du maître s’exerce par nature sur esclaves ≠ pouvoir politique s’exerce par nature sur hommes libres. De même, le pouvoir du chef de famille est une monarchie car c’est l’exercice du pouvoir d’un seul sur tous alors que le pouvoir politique, alors que l’égalité règne en ce qui concerne le pouvoir politique. Il y a néanmoins une science de l’esclave et une science du maître. La science de l’esclave consiste à apprendre la tâche de l’esclave et la hiérarchie. La science du maître apprend à employer les esclaves. Cette science consiste pour l’esclave à savoir ce qu’il doit faire, et pour le maître à savoir à lui ordonner. Lorsqu'elle existe la cité permet un épanouissement total, le bonheur. La cité n'est pas un artifice mais une communauté naturelle puisque elle-même constituée de communautés naturelles. La cité est la fin de ces communautés premières à deux niveau la nature est fin = résultat obtenu une fois la genèse aboutie, l'essence de la chose fin comme but = autarcie, une fin excellente. De fait l'homme est par nature un animal politique » et celui qui vit hors de la cité par nature est soit un être dégradé, soit un être surhumain. Cet homme est donc naturellement passionné de guerre. L'homme est le seul animal qui peut parler, il peut donc manifester le bien et le mal, le juste et l'injuste...Ce sont ces notions qui font la famille et la cité. La cité est antérieure à la famille et à l'individu. Car le tout est antérieur à la partie. La main détachée du corps n'est rien. L'individu seul, séparé de la cité n'est pas autonome. Par nature, l'homme tend donc vers la communauté. L'homme accompli est le meilleur des animaux, de même aussi quand il a rompu avec loi et justice est-il le pire de tous. » L'homme sans vertu est le pire des animaux. La vertu de justice est politique, elle ordonne la communauté politique. Chapitre 3 Etude de la famille l'esclavage Toute cité est composée de familles. Dans une famille achevée, il y a des esclaves et des hommes libres. Il existe au sein de la famille trois types de relations un maître et un esclave = relation de maîtrise, un époux et une épouse = relation maritale, un père et ses enfants = relation parentale. A ces relations s'ajoute l'administration familiale = acquisition des biens. . » Qu’on imagine maintenant un homme privé non seulement des êtres qu’il aime, mais de sa maison, de ses habitudes, de ses vêtements, de tout enfin, littéralement de tout ce qu’il possède ce sera un homme vide, réduit à la souffrance et au besoin, dénué de tout discernement, oublieux de toute dignité car il n’est pas rare, quand on a tout perdu, de se perdre soi-même ; ce sera un homme dont on pourra décider de la vie ou de la mort le cœur léger, sans aucune considération d’ordre humain, si ce n’est, tout au plus, le critère d’utilité. On comprendra alors le double sens du terme camp d’extermination » et ce que nous entendons par l’expression toucher le fond ». Häftling j’ai appris que je suis un Häftling. Mon nom est 174517 ; nous avons été baptisés et aussi long temps que nous vivrons nous porterons cette marque tatouée sur le bras gauche. L’opération a été assez peu douloureuse et extrêmement rapide on nous a fait mettre en rang par ordre alphabétique, puis on nous a fait défiler un par un devant un habile fonctionnaire muni d’une sorte de poinçon à aiguille courte. Il semble bien que ce soit là une véritable initiation ce n’est qu’ en montrant le numéro » qu’on a droit au pain et à la soupe. Il nous a fallu bien des jours et bon nombre de gifles et de coups de poing pour nous habituer à montrer rapidement notre numéro afin de ne pas ralentir les opérations de distribution des vivres ; il nous a fallu des semaines et des mois pour en reconnaître le son en allemand. Et pendant plusieurs jours, lorsqu’un vieux réflexe me pousse à regarder l’heure à mon poignet, une ironique substitution m’y fait trouver mon nouveau nom, ce numéro gravé sous la peau en signes bleuâtre. Si c'est un homme, Primo Levi, 1947, Chapitre 2 Le fond » Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !C'est parti On rappellera ici la méthode du commentaire composé vu en cours francais Partie du commentaireViséeInformations indispensablesÉcueils à éviter Introduction- Présenter et situer le texte dans le roman - Présenter le projet de lecture = annonce de la problématique - Présenter le plan généralement, deux axes- Renseignements brefs sur l'auteur - Localisation du passage dans l'œuvre début ? Milieu ? Fin ? - Problématique En quoi… ? Dans quelle mesure… ? - Les axes de réflexions- Ne pas problématiser - Utiliser des formules trop lourdes pour la présentation de l'auteur Développement - Expliquer le texte le plus exhaustivement possible - Argumenter pour justifier ses interprétations le commentaire composé est un texte argumentatif- Etude de la forme champs lexicaux, figures de styles, etc. - Etude du fond ne jamais perdre de vue le fond - Les transitions entre chaque idée/partie- Construire le plan sur l'opposition fond/forme chacune des parties doit impérativement contenir des deux - Suivre le déroulement du texte, raconter l'histoire, paraphraser - Ne pas commenter les citations utilisées Conclusion- Dresser le bilan - Exprimer clairement ses conclusions - Elargir ses réflexions par une ouverture lien avec une autre œuvre ? Événement historique ? etc.- Les conclusions de l'argumentation- Répéter simplement ce qui a précédé Ici, nous détaillerons par l'italique les différents moments du développement, mais ils ne sont normalement pas à signaler. De même, il ne doit pas figurer de tableaux dans votre commentaire composé. Les listes à puces sont également à éviter, tout spécialement pour l'annonce du plan. En outre, votre commentaire ne doit pas être aussi long que celui ici, qui a pour objectif d'être exhaustif. Vous n'aurez jamais le temps d'écrire autant ! Introduction Primo Levi, auteur de Si c'est un homme, est un chimiste italien et juif qui fut déporté au camp d'Auschwitz-Birkenau durant la Seconde Guerre mondiale. Après en avoir réchappé, il fait publier un récit en 1947 dans lequel il relate l'horreur des camps, dont il restera marqué jusqu'à son suicide en 1987. Si c'est un homme est ainsi un récit authentique et fort, par lequel le lecteur peut se rendre compte de toute l'atrocité qui rythmait la vie des déportés. Primo Levi ne l'a pas écrit pour autre chose il voulait témoigner de l'existence de l'impossible, de la violence à l'état pur, d'un rapport à l'autre absolument déshumanisé. C'est plus ou moins l'enjeu de l'extrait étudié, issu du chapitre 2 de cette oeuvre. Primo Levi est arrivé la veille dans le camp de concentration, après avoir voyagé dans un wagon à bestiaux avec des milliers d'autres déportés. On vient de lui tatouer un nombre sur l'avant-bras et on l'a dépossédé de toutes ses affaires. Ainsi, cet extrait cristallise le moment où il comprend sa nouvelle condition de prisonnier. Annonce de la problématique En quoi consiste, d'après l'expérience concentrationnaire de Primo Levy, la déshumanisation d'un homme, dans le but de le destiner à la violence et à la mort ? Annonce du plan Nous verrons dans un premier temps comment l'auteur subit la perte de son identité. Dans un second temps, il s'agira de montrer de quoi est faite l'existence dans laquelle il s'apprête à rentrer. Primo Levi, l'auteur de Si c'est un homme Développement Supprimer l'identité... Pour les geôliers du camp, il s'agit d'abord de supprimer l'identité civile des prisonniers, ce qui marque la première étape de leur effacement comme personne. D'emblée, le passage étudié est marqué par la privation, avec le terme privé » et la formule doublement restrictive non seulement ... mais ». Cette privation entendue comme suppression » prend trois formes plus de possession, plus d'état civil, plus de mémoire. Suppression de la possession Dans un premier temps, évoquons l'interdiction de posséder. Dès les premières lignes, la privation s'inscrit dans ce domaine, et a une dimension totalitaire, comme l'affirme la formule littéralement de tout ce qu'il possède », laquelle vient clore l'énumération des confiscations êtres qu'il aime », sa maison », ses habitudes », ses vêtements ». Dans cette énumération, on remarque l'utilisation des pronoms possessifs sa » et ses », qui n'ont plus lieu d'être, puisque le prisonnier du camp n'a plus le droit à la possession. Celui-ci ne possède plus rien et, en conséquence, est vide ». On souligne la manière logique qu'a Primo Levi d'exposer ses choses, à la manière d'un mathématicien - on rappellera que l'auteur a une formation de chimiste. Mais là n'est pas la seule chose dont est privé le détenu concentrationnaire. Il est des possessions moins concrètes qu'on lui interdit. Une photo du camp d'Auschwitz-Birkenau, où était enfermé Primo Levi Suppression de la civilité Car au moment où les Nazis enferment leurs prisonniers dans les camps, ils visent aussi à leur interdire leur statut de citoyen, et, partant, leur droit à la civilité. En effet, l'appartenance à la société humaine se fonde d'abord sur une dénomination. On nous donne un prénom et un nom pour être reconnu comme existant à l'intérieur de l'état civil. Or, le prisonnier du camp de concentration est renommé, par deux fois c'est un Häftling », qui signifie détenu » en allemand le prisonnier doit apprendre une langue qu'on lui impose. Ce caractère subi est suggéré par la formulation passive Häftling j’ai appris que je suis un Häftling » Primo Levi apprend, passivement, ce qu'il est. On le lui dit ; il doit l'accepter. il est 174517 », c'est-à-dire un chiffre. La formule est sèche Mon nom est 174517 ». En outre, il utilise le verbe baptiser », qui fait référence à la sphère religieuse il a été renommé aussi bien au niveau laïc que religieux. Il ne lui reste aucun espace de fuite, comme le souligne la proposition d'après aussi longtemps que nous vivrons ». Il ne porte » plus un nom, il porte » une marque », inscrite sur sa peau - dans sa peau, peut-être ? Ce nouveau nom - cette perte de l'identité civile - vise également à constituer une nouvelle mémoire pour le prisonnier. Ce procédé est la base de leur nouvelle existence, qui doit rompre extérieurement comme intérieurement avec ce qu'ils ont connu. Suppression des souvenirs Par la répétition du geste, celui de montrer rapidement » le numéro, les geôliers visent à écraser tout le passé de leurs victimes. Primo Levi suggère à son lecteur la difficulté de l'oubli par la gradation figure de style qui va crescendo ou decrescendo articulée entre les marqueurs de temps bien des jours » puis des semaines et des mois » et les marqueurs de violence gifles » et coups de poing ». Tout le tragique de la situation se trouve dans le fait que leur numéro leur apparaît selon deux moments intrinsèquement liés à la vie la distribution des vivres » et, ainsi, chaque fois qu'ils veulent manger - et donc, survivre -, les prisonniers doivent se souvenir qui ils sont maintenant, c'est-à-dire un simple numéro le temps, lorsque, comme le dit Primo Levi, ils ont encore un vieux réflexe » pour regarder l'heure ; il n'y a plus d'heure, c'est-à-dire plus de temps, et donc, non plus de souvenirs ils sont condamnés, pour l'éternité, à n'être qu'un nombre Transition C'est que par cette triple suppression, les tortionnaires imposent une vérité de fait à leurs prisonniers dans les camps, rien de ce qui n'a été ne sera encore. C'est une existence comme il n'en existe pas qui les attend une existence hors de l'humanité, où l' extermination » prend tous ses sens. ... Pour établir de nouvelles normes d'existence Primo Levi n’utilise pas le terme initiation » de manière anodine. L’entrée dans le camp est marquée par plusieurs rituels, comme ceux qui rythment une société le mariage en est un par exemple. Par là, il signifie que le camp est un monde clos, à part entière, régi par ses propres lois, faits de ses propres hommes. L'entrée du camp d'Auschwitz De nouvelles valeurs La violence semble, dans les camps, omniprésente. Ce fait est retranscrit de manière lexicale par l'auteur souffrance », besoin », mort », extermination », gifles », coups de poings ». C’est un premier marqueur de ce nouveau monde. Mais il y est aussi régi par d’autres valeurs que celles habituellement valorisées dans le monde extérieur l’utilité », comme critère de mesure pour toute chose l’efficacité, comme le montre la scène de distribution des vivres, où il importe de ne pas ralentir les opérations ». La dénomination par un numéro participe aussi de cette idée quoi de plus efficace qu’un chiffre ? De fait, cet établissement de nouvelles normes violence, utilité, efficacité vise à un but bien précis l’aboutissement vers la mort. Les camps d’ extermination » sont bien des outils de mort, qui doivent exterminer ». Un nouveau rapport au temps Le rapport au temps du prisonnier est également changé, par rapport à celui qu'il avait en étant un citoyen. Les habitudes » de la première phrase suggère cette perturbation ne sont-elles pas celles qui rythment notre temps quotidien ? Il est à noter que Primo Levi parle au présent Mon nom est ... », Il semble bien que ... » pour raconter son histoire qui est pourtant plus vieille que l'écriture. Par là, il établit une impression d'actualité pour le prisonnier toujours soumis au risque de la mort, qui se lève sans savoir s'il verra le lendemain, il n'y a plus de temps que le présent. Il faut survivre, voilà tout, et peu importe d'avoir un tatouage à la place d'une montre, puisque le temps, dans les camps, ne compte plus. Qui préparent à la mort Dès le début du passage, Primo Levi affirme bien le but de l’entreprise de privation se perdre soi-même » car, ce faisant, l’Homme a perdu ce qui le fait Homme et, dès lors, sa mort n’a plus la même valeur, ni la même signification. Une mort est dérangeante à partir du moment où elle touche un Homme ; si l’on prive l’Homme de son humanité, alors le faire mourir est facile. Une scène de sélection à Auschwitz, 1944 Or, dans un camp, l’homme est vide » car oublieux de ses souvenirs réduit à la souffrance et au besoin », donc réduit à ses manques, à ce qu’il n’est pas dénué de tout discernement », c’est-à-dire de capacité à réfléchir ; or, il y a le cogito ergo sum Je pense donc je suis » ; un homme qui ne pense plus n’est plus oublieux de toute dignité », et la dignité est ce qui maintient debout en société Fatalement donc, le prisonnier est facilement exterminable, puisqu’il n’est déjà plus. Il a perdu tout ce qui le rendait Homme aux yeux de l’autre ; il peut mourir, puisqu’il est déjà mort. Conclusion Primo Levi raconte son expérience des camps. Il présente la vie concentrationnaire comme l'entreprise d'extermination de l'identité. Là-bas, l'enjeu est de faire perdre à l'Homme son statut d'Homme. Cela s'entend à tous les niveaux civil, mental, physique. Ouverture On pourrait comparer cette ambiance de mort à celle manifestée par Victor Hugo dans Le dernier jour d'un condamné. Chapitre L’histoire débute en avril 1867, lors de la première représentation de la Vénus Blonde ». Nana détient le rôle principal. Elle n’a aucun talent mais elle réussit à séduire le public par sa beauté et son audace. Chapitre Il Le lendemain de cette première représentation, Nana est réveillée par Zoé dans son grand appartement leur discussion est l’occasion d’apprendre que Nana a besoin d’argent pour son train de vie… mais aussi pour son fils Louis et que madame Lerat, la tante d’Anna, qu’elle considère comme une seconde mère, et qui vient d’arriver, élève à Rambouillet. Nana reçoit la visite de nombreuses personnes son coiffeur Francis qui annonce à la jeune comédienne que le journaliste Fauchery, to nextçgge dans le Figaro, a écrit de la veille ; madame a o le gros Steiner qu récupérer une somm marquis de Chouard sur sa prestation e, durant le repas ; na est sortie pour et son fils ; enfin, le Chapitre Ill Tout le chapitre est concent sur le couple Muffat . le comte et sa femme Sabine ; l’action se passe dans leur hôtel particulier, au cours d’une réception qui montre que le couple ne paraît plus si proche. Chapitre IV A son tour, Nana prépare un so Swipe to View next page somptueux souper, dans son appartement, après la représentation. Zoé supervise les préparatifs cette fête, presque orgiaque, est le rendez-vous de tous les comédiens et de tous les prétendants de Nana , Steiner se rapproche de l’héroïne. La fête finit par dégénérer, la chaleur et les boissons aidant, les rivalités se font jour, les allusions graveleuses se multiplient. Chapitre V C’est déjà la 340 représentation de La Blonde Venus dont le succès ne se dément pas. Les artistes, dans les oulisses, se croisent et se toisent, se racontent les dernières rumeurs on dit que Nana intéresse beaucoup le Prince et est désirée par de nombreux hommes elle est devenue le rêve de Paris Chapitre VI L’action se déplace à la campagne aux Fondettes, les Muffat rendent visite à la famille Hugon tandis que Nana arrive à la Mignotte avec Steiner qui vient de lui offrir cette maison de campagne. C’est rapidement le point de convergence des prétendants de Nana le petit Georges qu’elle s’amuse à déguiser en fille et qu’elle infantilise et Muffat, surtout, qui éprouve une rande jalousie et se montre pour la première fois pressant et violent à l’égard de Nana. Chapitre VII Quelques mois ont passé depuis le premier succès de Nana. Muffat et Nana entretiennent à présent une relatlon passionnelle. On apprend que Sabine trompe son mari. Chapitre VIII Nana part avec le comédien PAG » OF d Chapitre VIII Nana part avec le comédien Fontan dont elle est tombée éperdument amoureuse leur relation est difficile et violente, Nana se laisse totalement dominer par un homme qu’elle doit entretenir, qui la trompe et qui la bat. Après une ispute violente, Fontan finit par mettre Nana à la porte. Chapitre IX Un nouveau spectacle doit être monté sur les planches du théâtre des Variétés il s’agit de l’opérette La Petite Duchesse. Nana veut revenir sur le devant de la scène et, cette fois-ci, exige un rôle plus sérieux qui montrerait ses vrais talents d’actrice, ce qui n’est pas du goût de Rose Mignon. Nous assistons aux répétitions de cette pièce. Nana retrouve Muffat, venu assister aux représentations pour… Rose ! Chapitre X Nana reçoit dans son hôtel particulier du parc Monceau. Nana, qui n’est plus comédienne, Sennuie dans son hôtel Oh que les hommes m’embêtent ! ? p. 342. Elle part voir son fils aux Batignolles. Elle commence alors une relation amoureuse avec son amie Satin. Elle se montre de plus en plus violente et nerveuse avec ses domestiques et supporte mal la jalousie de Muffat, que des lettres anonymes, dévoilant les infidélités de la demi-mondaine, irritent. Le comte dépense sans compter pour assouvir tous les désirs de sa belle. Chapitre XI Le chapitre se déroule presque entièrement sur hip

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