Jesuis une lĂ©gende Steelbook Blu-ray 4K Ultra HD. Formats disponibles: Seuls les modĂšles et formats ayant des avis clients sont affichĂ©s. Format : Blu-ray 4K. Blu-ray 4K . Blu-ray DVD Zone 2 . 4,5/5 3 avis - 86 sur les autres formats . Donner un avis Charte de rĂ©daction et de modĂ©ration 0. 1. 0. 2. 0. 3. 2. 4. 1. 5. Trier les avis. Les plus utiles; Les moins bien notĂ©s; Les mieux notĂ©s Pasde rĂ©pit pour Omar Sy, qui enchaĂźne les projets prestigieux depuis le succĂšs de « Lupin » et sa collaboration avec Netflix. L’acteur vient d’ĂȘtre annoncĂ© en tĂȘte d’affiche du Cinqans aprĂšs Le Crocodile du Botswanga, Thomas Ngijol continuait de rĂ©gler ses comptes avec la Françafrique. Avec ses armes, celles de la comĂ©die parodique, joyeusement rĂ©gressive, entre Jesuis une passionnĂ©e de cinĂ©ma et de sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es. Je visionne toutes les thĂ©matiques de sĂ©ries et de films. J'apporte dans mes articles des infos et spoilers avant l'heure, pour vous permettre de juger ou non du visionnage de votre prochain film ou sĂ©rie. Ou tout simplement pour avoir plus d'explication sur la fin du film. Ajouterune lĂ©gende Google Docs grĂące Ă  un module complĂ©mentaire L’utilisation d’un module complĂ©mentaire est efficace lorsque vous devez trĂšs souvent sous-titrer des images dans Google Onpeut dire ce qu'on veut sur Thomas Ngijol, on ne pourra jamais lui reprocher de ne pas viser toujours plus haut dans sa filmographie. AprĂšs avoir remontĂ© le temps, enfilĂ© le costume de dictateur ou jouĂ© les sportifs ratĂ©s, c'est donc presque sans surprise qu'on le voit porter le masque en tant que premier super-hĂ©ros franco-africain dans Black Snake, la lĂ©gende . MelancholiaDe Bergman Ă  Lars Von Trier, zappez donc l'actualitĂ© angoissante avec notre top 15 des films apocalyptiques sur grand Ă©cran. En attendant de retrouver un semblant de vie normale, Time Out la joue BFM TV et vous plonge un peu plus dans l’angoisse. La thĂ©matique de ce giga dossier ? TrĂšs actuelle la fin du monde
 Pour l’occasion, exit le pyjama de confinement on a enfilĂ© notre tenue de survie pour vous plonger dans des univers remplis de zombies, de mĂ©tĂ©ores et de robots Ă©nervĂ©s. Bienvenue dans l’apocalypse sur grand Ă©cran !Take Shelter Take Shelter de Jeff Nichols, avec Michael Shannon et Jessica Chastain 2011 Il est difficile de trouver un film qui parvienne, autant que ce second long mĂ©trage de Jeff Nichols, Ă  prendre le pouls de l'angoisse actuelle des classes moyennes face aux dĂ©sastres annoncĂ©s. Michael Shannon y interprĂšte Curtis LaForche, typique pĂšre de famille Ă  la schizophrĂ©nie envahissante – avec son lot d'humeurs instables, de cauchemars et de visions hallucinĂ©es –, de plus en plus persuadĂ© que le monde s'apprĂȘte Ă  ĂȘtre dĂ©vastĂ© par une tempĂȘte apocalyptique. Mais contrairement Ă  ce qu'on pourrait attendre, Take Shelter n'est pas seulement l'histoire d'un type qui perd les pĂ©dales, mais surtout un Ă©tat des lieux prĂ©cis, dĂ©taillĂ©, de ce vers quoi l'AmĂ©rique et, par extension, le monde entier se dirige si nous ne prĂȘtons pas une attention lucide aux nuages de questions qui se profilent Ă  notre propre horizon...Le SeptiĂšme Sceau Le SeptiĂšme Sceau d'Ingmar Bergman, avec Max von Sydow, Gunnar Björnstrand et Bibi Andersson 1957 Chef-d’Ɠuvre de Bergman dont la filmographie en comporte quand mĂȘme un bon paquet, Le SeptiĂšme Sceau est une tuerie mĂ©taphysique sans commune mesure. Certes, il y a, de prime abord, une tension exigeante pour le spectateur dans ce face-Ă -face de la Mort et d’un chevalier du XIVe siĂšcle, jouant aux Ă©checs dans une SuĂšde ravagĂ©e par la peste. On n’est pas chez Judd Apatow, c'est certain. RĂ©alisĂ© la mĂȘme annĂ©e que le nostalgique Les Fraises sauvages, ce film peut ĂȘtre vu comme son pendant sombre, nihiliste, nĂ©gatif, d’une richesse mĂ©taphorique littĂ©ralement mortelle. D'ailleurs, en termes de fin du monde, sa lente procession de pestifĂ©rĂ©s se flagellant parmi les vapeurs d'encensoirs reste nettement plus flippante et mĂ©morable qu'une armĂ©e d'extra-terrestres !Melancholia Melancholia de Lars von Trier, avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg et Kiefer Sutherland 2011 Certes, on peut n’ĂȘtre pas totalement adepte de l’humour glissant de Lars von Trier, reste que Melancholia n’aura laissĂ© personne indiffĂ©rent. L'introduction est somptueuse, impeccable et implacable. Cinq minutes retentissantes, oniriques, durant lesquelles se succĂšdent au ralenti les plus belles images du film une mariĂ©e qui court, les jambes empĂȘtrĂ©es dans du fil de laine, un cheval qui tombe, une planĂšte qui engloutit la Terre. Et un prĂ©lude de Wagner qui glace doucement chacun des tableaux. Deux heures plus tard, Melancholia s'achĂšve, effrayant, sur une scĂšne de fin du monde particuliĂšrement rĂ©ussie...La JetĂ©e La JetĂ©e de Chris Marker, avec la voix de Jean NĂ©groni 1962 Entre philosophie et poĂ©sie, ce petit chef-d’Ɠuvre de 29 minutes est impossible Ă  rĂ©sumer. Et si rĂ©aliser un film aussi novateur et profond Ă  partir de simples diaporamas et d'un texte Ă©tait un pari risquĂ©, la forme de La JetĂ©e apparaĂźt pourtant comme une Ă©vidence, mieux adaptĂ©e Ă  son rĂ©cit que tous les effets spĂ©ciaux de L'ArmĂ©e des douze singes pour lequel Terry Gilliam s'inspira ouvertement du film de Marker, sans jamais vraiment pouvoir tenir la comparaison. Enfin, inutile d'en dire plus La JetĂ©e est un court mĂ©trage suffoquant de beautĂ© et une leçon de cinĂ©ma incontournable. Qui, Ă  60 ans, n'a pas pris la moindre Max Fury RoadMad Max Fury Road Par George Miller avec Tom Hardy, Charlize Theron, ZoĂ« Kravitz 2015 Ce quatriĂšme Ă©pisode de la remuante saga post-apocalyptique de George Miller arrive sur nos Ă©crans comme une tornade s’invitant dans un salon de thĂ©. Alors que les premiers Ă©pisodes prenaient place dans les dĂ©combres d’un monde perdu, Fury Road nous regarde encore un peu plus dans le rĂ©troviseur, ses paysages aux couleurs hypersaturĂ©es plaçant l’action tout prĂšs de l’avĂšnement d’une nouvelle civilisation, plutĂŽt que juste aprĂšs le dĂ©clin de la nĂŽtre. Mis Ă  part un bref interlude, Fury Road se rĂ©sume Ă  du mĂ©tal broyĂ© et de la violence Ă©pique. Une fresque minimaliste, jouissive, sĂšche et rĂȘche comme on n’en avait pas vu depuis longtemps dans un film d’action. Celui-ci en a sous le capot, autant dans ses cascades rĂ©alisĂ©es Ă  l’ancienne » avec des scĂšnes claires et lisibles, son rythme sans temps mort, que son design visuel Ă  couper le souffle. Aussi intĂ©ressant thĂ©matiquement, malgrĂ© son scĂ©nario des plus classiques, qu’époustouflant visuellement avec des scĂšnes qui vous accrochent littĂ©ralement la rĂ©tine, ce volet de Mad Max se paie mĂȘme le luxe de l’humour d’un running gag musical tordant Ă  la foi dĂ©jantĂ©e des warboys, Miller rĂ©alise une Ɠuvre heavy metal unique, sublime, aux crocs bien acĂ©rĂ©s. Comme un Burning Man qui aurait mal PlanĂšte des singes La PlanĂšte des singes de Franklin J. Schaffner, avec Charlton Heston, Roddy McDowall et Kim Hunter 1968 TirĂ© de l’Ɠuvre de l’écrivain et rĂ©sistant français Pierre Boulle, La PlanĂšte des singes est dĂ©finitivement entrĂ© au panthĂ©on de la mĂ©moire collective au fil de ses nombreuses – et plus ou moins heureuses – adaptations cinĂ©matographiques. Celle-ci, la premiĂšre, sans doute la meilleure, est due Ă  l’amĂ©ricain Franklin J. Schaffner. InspirĂ© de Darwin et gratifiĂ© d’un Oscar d’honneur pour l’exceptionnel travail de maquillage rĂ©alisĂ© par John Chambers, le film conserve un charme d’époque et une ambiance prenante – nettement supĂ©rieur au remake rĂ©alisĂ© par Tim Burton en 2001. A noter qu’il s’agit Ă©galement d’un des rares films oĂč l’Apocalypse se trouve traitĂ©e par le biais d’univers parallĂšles, et devant lequel le spectateur dĂ©couvre, stupĂ©fait, l’extinction de l’humanitĂ© dans le silence d’une plage dĂ©serte, d’oĂč l’observe, vestige d’une civilisation disparue, une statue de la LibertĂ© en Zombie de George A. Romero, avec Ken Foree, Gaylen Ross et David Emge 1978 Alors qu'il est reconnu comme l'une des plus cĂ©lĂšbres usines de zombies du cinĂ©ma mondial bien qu'en perte de vitesse, il est Ă©tonnant de se dire que, dans un premier temps, George Romero se disait dubitatif quant Ă  l'idĂ©e de donner une suite Ă  sa Nuit des morts-vivants de 1969. Mais aprĂšs que son projet le plus personnel, Martin 1977, se soit pris une tĂŽle au box-office, le rĂ©alisateur empoigna le mort-vivant par les cornes - et en profita pour donner un sĂ©rieux coup de fouet Ă  sa carriĂšre. Ainsi, bien que La Nuit des morts vivants ait Ă©tĂ© un vĂ©ritable pavĂ© dans la mare de l'horreur, c'est sans doute avec ce Zombie late-seventies qu'il entra de plain-pied dans la mĂ©moire collective son film le plus sauvage, le plus dĂ©lirant, et qui redĂ©finit l'horreur comme genre cinĂ©matographique socialement conscient, et politiquement De Christopher Nolan, avec Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Jessica Chastain et Michael Caine 2014 Inutile de tourner autour du pot, Interstellar est bien ce qu’il paraĂźt ĂȘtre un film qui vous en met plein la gueule – mais avec une certaine classe – pendant prĂšs de trois heures. D’ailleurs, si vous vous souvenez du dĂ©lire visuel intergalactico-psychĂ©dĂ©lique Ă  la fin de 2001, l’OdyssĂ©e de l’espace, sachez que Christopher Nolan s’en souvient fort bien lui aussi. Bref, Interstellar a le mĂ©rite de rester un film de SF assez old school d’un point de vue formel refus de la 3D et des fonds verts, abondance de dĂ©cors naturels
 du grand spectacle Ă  l’ancienne, comme on n’en voit finalement qu’assez rarement. Niveau scĂ©nario, c’est plus compliquĂ©. Plusieurs arcs narratifs et niveaux d’écriture se mĂȘlent dans Interstellar, dont le traitement se rĂ©vĂšle, au fur et Ă  mesure, assez inĂ©gal. Parfois obscurĂ©ment brillant, parfois clairement je-m’en-foutiste. Dans un futur proche, la Terre est sur le point d’ĂȘtre dĂ©finitivement ruinĂ©e pour et par les hommes. Entre famine et asphyxie Ă  venir, la fin du monde est proche. Heureusement, Matthew McConaughey ta-da ! va traverser l’espace, aidĂ© par Anne Hathaway et ce qui reste de la NASA, pour trouver un Ă©cosystĂšme viable pour la survie de l’humanitĂ©. Oui, c’est assez gros, mais ça passe comme dans du beurre. Akira Akira de Katsuhiro Ôtomo 1988 Difficile de retranscrire l'Ă©norme claque que fut Akira en France, Ă  sa sortie en 1991, pour les gamins alors ĂągĂ©s d'une douzaine d'annĂ©es. Loin des versions censurĂ©es des mangas alors prĂ©sentĂ©s Ă  la tĂ©lĂ©, le chef-d'Ɠuvre post-apocalyptique de Katsuhiro Ìtomo semblait Ă©voquer pour le premiĂšre fois sans dĂ©tour la violence des mĂ©gapoles, la dĂ©linquance, la drogue, le sexe, la corruption, le pourrissement du pouvoir... En outre, l'animation d'Akira reste, aujourd'hui encore, d'une impressionnante fluiditĂ©, notamment Ă  travers ses inoubliables courses-poursuites en suis une lĂ©gende Je suis une lĂ©gende de Sidney Salkow et Ubaldo Ragona, avec Vincent Price 1964 Adaptation italo-amĂ©ricaine du roman homonyme de Richard Matheson, Je suis une lĂ©gende met en scĂšne l’inquiĂ©tant et moustachu Vincent Price, cĂ©lĂšbre Ă  l’époque pour son apparition dans le cĂ©lĂšbre Laura 1944 d’Otto Preminger. Ici, Price incarne un scientifique, Robert Morgan, ultime rescapĂ© d’une Ă©pidĂ©mie virale transformant les ĂȘtres humains en monstres vampiriques. Sombre et oppressant, le film de Sidney Salkow et Ubaldo Ragona non crĂ©ditĂ© au gĂ©nĂ©rique inspira manifestement, par son thĂšme, son atmosphĂšre et son esthĂ©tique, la cĂ©lĂšbre Nuit des morts-vivants de George A. Romero quatre ans plus tard. A noter que le roman de Matheson connut par la suite deux autres adaptations Le Survivant de Boris Sagal avec Charlton Heston en 1971, et le plus rĂ©cent et dispensable Je suis une lĂ©gende de 2007 avec Will Night Last Night de Don McKellar, avec Don McKellar et Sandra Oh 1998 Que font vraiment les gens, un soir de fin du monde ? C’est la question que pose ce premier film, sobre et intelligent, signĂ© Don McKellar. L’acteur-rĂ©alisateur canadien y interprĂšte le personnage de Patrick, trentenaire caustique et dĂ©pressif qui n’a qu’une envie qu’on lui foute la paix pour qu’il puisse rentrer chez lui, ouvrir une bouteille de pinard et songer Ă  ses amours dĂ©chues, en attendant la fin. Mais la soirĂ©e va ĂȘtre longue. Avec un budget restreint, un sens du cynisme parfois hilarant et une immense sensibilitĂ©, McKellar construit une fable Ă  la fois intimiste et sociale. Drame Ă  l'atmosphĂšre singuliĂšre, Ă©picĂ© d’interrogations existentielles et d’une subtile intrigue amoureuse featuring Sandra Oh de Grey’s Anatomy, Last Night ressemble sans doute pas mal Ă  la vraie fin des Train pour BusanDernier Train pour Busan Par Sang-Ho Yeon avec Gong Yoo, Yu-mi Jung, Dong-seok Ma, Woo-sik Choi 2016 En plein essor depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, la production cinĂ©matographique sud-corĂ©enne ne cesse d’étonner en se rĂ©appropriant les codes du film de genre. Pour son premier long mĂ©trage en prises de vue rĂ©elles, le rĂ©alisateur Yeon Sang-Ho dĂ©cide de s’attaquer au genre fatiguĂ© du film de morts-vivants. Alors qu’une Ă©pidĂ©mie mystĂ©rieuse se dĂ©clare en CorĂ©e du Sud, les passagers d’un train KTX Ă  destination de Busan vont devoir survivre jusqu’à leur arrivĂ©e dans la derniĂšre ville sĂ»re du pays. Ce pitch Ă  la fois simple et plein de promesses donne l’occasion au cinĂ©aste de redynamiser une formule qui avait tendance Ă  tourner en rond ces derniĂšres annĂ©es... 28 Jours plus tard 28 jours plus tard de Danny Boyle, avec Cillian Murphy et Naomie Harris 2002 Au sein de l’inĂ©gale filmographie de Danny Boyle, aprĂšs les grinçants Petits meurtres entre amis et Trainspotting dont on n’a pas oubliĂ© le bĂ©bĂ© mort rampant au plafond, et juste aprĂšs le complĂštement fumeux La Plage Ledoyen, Canet et DiCaprio gambadant dans les champs de beuh d’un scĂ©nario Ă  la limite de l’inepte, on retrouve cette Ă©trange variation zombiesque, 28 jours plus tard. TournĂ© en numĂ©rique – qui n’était pas encore un standard Ă  l’époque – avec un budget relativement maigre et des comĂ©diens inconnus, ce film reste indĂ©niablement dans les mĂ©moires pour son ouverture glaçante et sa vision des rues de Londres totalement dĂ©sertes. Sans ĂȘtre gĂ©nial de bout en bout, 28 jours plus tard reste un trip apocalyptique assez reprĂ©sentatif du genre, accompagnĂ© d’une BO habile et raffinĂ©eLa Route La Route de John Hillcoat, avec Viggo Mortensen et Kodi Smit-McPhee 2009 Evidemment, adapter Ă  l’écran l’écriture rugueuse, sĂšche, presque squelettique de l’impressionnant rĂ©cit de Cormac McCarthy, Ă©crit en 2007, avait tout d’une gageure. Mais tout de mĂȘme, grĂące Ă  l’interprĂ©tation convaincante d’un Viggo Mortensen en pleine pĂ©riode Cronenberg, le film du rĂ©alisateur John Hillcoat s’en tire plutĂŽt bien. Traversant un monde ravagĂ© par une mystĂ©rieuse apocalypse pour atteindre un ocĂ©an lointain, un pĂšre et son fils doivent survivre en Ă©chappant Ă  des bandes de rescapĂ©s cannibales.,La grande force du film – comme du roman de McCarthy – est son implacable rĂ©alisme, son refus de l’artifice et, au final, sa proximitĂ©. A la fois fable sur la fin de la civilisation et questionnement de la transmission des valeurs dans un univers en ruine, La Route est sans doute, aujourd’hui, le film d’apocalypse le plus, heu
 crĂ©dible ?!4h44 Dernier jour sur terre 4h44 Dernier jour sur terre d'Abel Ferrara, avec Willem Dafoe et Shanyn Leigh 2012 Il ne se passera rien, il ne s’est rien passĂ©, ce vendredi 21 dĂ©cembre 2012. C’est peut-ĂȘtre ça le pire passĂ©s le fantasme, la pulsion de mort, l’hystĂ©rie collective, certains seront bien dĂ©semparĂ©s. Il leur faudra pourtant continuer Ă  vivre dans ce monde fini qui n’en finit pas », comme l’écrit PacĂŽme Thiellement ou le dit l’un des personnages du long mĂ©trage d’Abel Ferrara. Si la prĂ©cĂ©dente fiction du rĂ©alisateur new-yorkais, Go Go Tales, nous avait plutĂŽt laissĂ©s de marbre, ce 4h44 s’en tire honorablement. D’abord parce que l’idĂ©e de nous faire vivre la fin du monde » Ă  travers les derniĂšres heures d’un couple dans son loft de Manhattan se rĂ©vĂšle plutĂŽt sĂ©duisante...Un e-mail que vous allez vraiment aimerVous ne pourrez plus vous passer de notre newsletter. GrĂące Ă  elle, dĂ©couvrez avant tout le monde les meilleurs plans du entrant votre adresse mail, vous acceptez nos conditions d'utilisation et notre politique de confidentialitĂ© et de recevoir les emails de Time Out Ă  propos de l'actualitĂ©, Ă©vents, offres et promotionnelles de nos partenaires.🙌 GĂ©nial! Vous ĂȘtes inscrit!Merci de vous ĂȘtre inscrit! N'oubliez pas de jeter un Ɠil dans votre boĂźte mail, pour dĂ©couvrir trĂšs bientĂŽt votre premiĂšre newsletter! Regarder maintenant NoteGenresDrame , Science-Fiction , MystĂšre & Thriller , Action & Aventure RĂ©alisateur Casting RĂ©sumĂ©Robert Neville Ă©tait un savant de haut niveau et de rĂ©putation mondiale, mais il en aurait fallu plus pour stopper les ravages de cet incurable et terrifiant virus d'origine humaine. MystĂ©rieusement immunisĂ© contre le mal, Neville est aujourd'hui le dernier homme Ă  hanter les ruines de New York. Peut-ĂȘtre le dernier homme sur Terre
 Depuis trois ans, il diffuse chaque jour des messages radio dans le fol espoir de trouver d'autres survivants. Nul n'a encore rĂ©pondu. Mais Neville n'est pas seul. Des mutants, victimes de cette peste moderne - on les appelle les InfectĂ©s » - rĂŽdent dans les tĂ©nĂšbres, observant ses moindres gestes, guettent sa premiĂšre erreur. Devenu l'ultime espoir de l'humanitĂ©, Neville se consacre tout entier Ă  sa mission venir Ă  bout du virus, en annuler les terribles effets en se servant de son propre sang. Ses innombrables ennemis lui en laisseront-ils le temps ? Le compte Ă  rebours touche Ă  sa fin
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 Ce soir, c’est sa 14Ăšme reprĂ©sentation. Une femme de combats Ce que tout le monde ignore Ă  ce moment-lĂ , c’est que la star s’écroulera dans la nuit, victime d’une attaque cĂ©rĂ©brale qui la plongera dans un profond coma dont elle ne se rĂ©veillera jamais. JosĂ©phine Baker tirera sa rĂ©vĂ©rence, Ă  l'aube du 12 avril, Ă  5 heures du matin. Ses obsĂšques grandioses, qui auront lieu 3 jours plus tard en l’église de la Madeleine Ă  Paris, tĂ©moigneront de la gratitude de la France envers celle qui aura tant fait pour son pays d’adoption. Car, si la fĂ©line JosĂ©phine a menĂ© des revues inoubliables, elle a aussi et surtout menĂ© des combats. Pour l’enfance, contre le racisme, pour la les femmes. JosĂ©phine Baker, c’est une vie Ăąpre de courage et d’indocilitĂ©, de la misĂšre Ă  New-York Ă  la fortune Ă  Paris, une ceinture de bananes qu’elle portera sans naĂŻvetĂ© Ă  ses dĂ©buts dans la Revue NĂšgre et des mĂ©dailles accrochĂ©es Ă  sa poitrine qui tĂ©moigneront de son engagement pendant la guerre. Alors qu’elle entrera au PanthĂ©on demain, le 30 novembre 2021, retour ce soir dans Jour J sur la vie et l’histoire de la premiĂšre star noire au monde. Notre invitĂ©e sera Virginie Girod, docteure en Histoire, spĂ©cialiste des femmes et de la sexualitĂ©, auteure des ambitieuses- 40 femmes qui ont marquĂ© l'Histoire par leur volontĂ© d'exister. L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info Je suis une lĂ©gende, Richard Matheson, cĂ©lĂšbre auteur et scĂ©nariste amĂ©ricain de science fiction Ă  l’origine journaliste, publiait en 1954 -en pleine guerre froide-, Ă  l’ñge de 28 ans, l’un de ses romans culte aux cĂŽtĂ©s de L’homme qui rĂ©trĂ©cit », adaptĂ© au cinĂ©ma Ă  3 reprises voir ci-dessous*, bien avant La route » de Cormac Mc Carthy, . PrĂ©curseur du genre apocalyptique », Matheson prĂ©figurait tout un pan de l’univers de la SF contemporaine paysages urbains ravagĂ©s, Ă©pidĂ©mie meurtriĂšre, humanitĂ© en dĂ©route
. Cristallisant les craintes de son Ă©poque le clivage Est-Ouest et la peur du nuclĂ©aire, les armes bactĂ©riologiques et la perte de la foi, il trouve plus que jamais Ă©cho aujourd’hui, en cette Ăšre de guerre contre le terrorisme et de dĂ©rĂšglement climatique. Et surfe sur ce que l’on appelle aujourd’hui la bit’ litt sans connotation pĂ©jorative. Si ce court rĂ©cit peut faire sourire par certains rebondissements et explications pseudo-mĂ©dicales, il n’en reste pas moins une histoire originale au moins pour l’époque !, efficace, bien ficelĂ©e oĂč les effets de suspense sont soigneusement mĂ©nagĂ©s, non dĂ©nuĂ©e d’une certaine Ă©motion teintĂ©e d’une trĂšs trĂšs lĂ©gĂšre rĂ©flexion mĂ©taphysico-existentielle
 BientĂŽt tu cesseras d’ĂȘtre un Robinson CrusoĂ© prisonnier d’un ilot de nuit cernĂ© par un ocĂ©an de mort. » Robert Neville est un amĂ©ricain ordinaire. Pourtant, chaque nuit de terrifiants phĂ©nomĂšnes se produisent autour de son domicile protĂ©gĂ© comme une forteresse. Pris d’assaut par de mystĂ©rieux attaquants, il fait l’objet d’une traque sans relĂąche. Qui veut ainsi sa peau et pourquoi ? On ne le dĂ©couvrira qu’au fil des chapitres au grĂ© des tĂąches Ă©tranges qu’il effectue la journĂ©e prĂ©parer des chapelets de gousses d’ail et de crucifix dont il entoure sa demeure, enlĂšvement des corps alentours, rĂ©paration d’un groupe Ă©lectrogĂšne apparemment vital pour lui
 Ou encore des meurtres qu’ils perpĂ©tuent Ă  l’aide de pieux
 Une nouvelle gĂ©nĂ©ration de vampires scientifiquement prouvĂ©e » Il ne faut pas bien longtemps pour comprendre de quoi il retourne
 Mais si Matheson reprend ici les codes classiques du vampire, il en rĂ©invente le genre en l’orientant vers une fable d’anticipation. L’analyse psychologique prime ici sur les scĂšnes d’action/de combat on ne coupe nĂ©anmoins pas Ă  quelques courses poursuite musclĂ©es qui raviront les amateurs ! et autres phĂ©nomĂšnes paranormaux. C’est avant tout son hĂ©ros qui est le centre de l’intrigue, son expĂ©rience humaine hors norme l’histoire d’un homme face au pire cauchemar qui soit ĂȘtre le dernier homme sur terre aprĂšs que la race humaine ait Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©e ou tout du moins transformĂ©e en crĂ©atures assoiffĂ©es de sang. Il reviendra au cours du rĂ©cit sur la genĂšse de cette situation. Diverses explications scientifiques et mĂ©dicales tenant plus ou moins la route mais ne nuisant pas Ă  la crĂ©dibilitĂ© de l’ensemble Ă©maillent en effet les chapitres. Bien loin des crĂ©atures romantiques et sulfureuses d’une Anne Rice et encore moins d’une Stephenie Meyer, Matheson innove en faisant du vampire, un ĂȘtre scientifiquement explicable contrairement aux classiques du genre qui le cantonnent Ă  un monde occulte et tĂ©nĂ©breux cachĂ© derriĂšre le voile opaque de la lĂ©gende et de la superstition . Quelques indications physiques nous sont donnĂ©es visages cendreux livides mais il ne s’y attarde pas, prĂ©fĂ©rant les comprendre de l’intĂ©rieur, cliniquement parlant. Le hĂ©ros n’aura de cesse de vouloir faire la lumiĂšre sur leur existence et leur apparition. Le tout sans vampires aux yeux injectĂ©s de sang menaçant de chastes hĂ©roĂŻnes endormies, sans chauves-souris voletant derriĂšre les fenĂȘtres d’un manoir, sans la moindre intervention surnaturelle. » On constate d’ailleurs qu’au fur et Ă  mesure qu’il comprend leur nature, il est comme apaisĂ© comme si l’obscurantisme Ă©tait finalement le pire des maux. On a quand mĂȘme du mal Ă  croire qu’il en arrive Ă  ĂȘtre capable de formuler des antibiotiques ou des vaccins aprĂšs avoir seulement compulsĂ© des bouquins Ă  la bibliothĂšque mais passons
 Science fiction tendance intimiste L’auteur parvient Ă  accrocher son lecteur en restituant avec justesse les sentiments qui animent son hĂ©ros dans le genre hard-boiled » -dur Ă  cuir- de roman noir peur, angoisse, dĂ©tresse arrosĂ©e de rasades de whisky jusqu’à en perdre conscience Il se mit Ă  boire au goulot, Ă  grandes lampĂ©es, plein de haine contre lui-mĂȘme, subissant comme une punition la brĂ»lure de l’alcool le long de sa gorge , colĂšre, haine, folie et parfois rĂ©mission, moment d’accalmie oĂč il en arrive Ă  rire par autodĂ©rision. Il nous plonge dans un monde apocalyptique et hostile oĂč les tempĂȘtes de poussiĂšre ravagent tout sur leur passage Ă  un moment Ă  mi chemin de la veille et du sommeil, il avait cru la maison prisonniĂšre d’une ponceuse gĂ©ante qui la comprimait et la faisait vibrer du sol au plafond entre ses disques monstrueux . Passant de la survie Ă  tout prix Ă  l’abattement, il montre comment un homme lutte contre la tentation de la mort, la solitude et le fonctionnement de cet incroyable instinct de vie La vie Ă©tait donc plus forte que les mots et la la volontĂ© ? Etait-ce la nature qui veillait Ă  entretenir l’étincelle en lui, malgrĂ© ses Ă©carts de conduite ? . Il Ă©voque aussi ses besoins affectifs Ă  travers deux rencontres avec des vivants un chien puis une femme. La mĂ©saventure avec ce premier est d’ailleurs assez touchante. SPOILER On remarque d’ailleurs qu’il en est plus proche que de la femme qui s’avĂšre perverse et traitresse, on pourra donner les interprĂ©tations que l’on veut Ă  cette image de la femme ici donnĂ©e
 Le dernier homme sur la terre se trouvait irrĂ©mĂ©diablement seul Ă  supporter ses fantasmes. » Il y a presque ici une dimension intimiste et d’introspection rare en SF certes assez simple mais pas ridicule. On suit aussi son Ă©volution, la notion d’horreur Ă  laquelle il finit par s’habituer, Ă  s’adapter avec stupeur 
 un monde horrible oĂč le meurtre paraissait plus simple que l’espoir. » ; Comme il est facile d’admettre l’invraisemblable avec un peu d’habitude. Matheson analyse aussi la notion de monstre qui se rĂ©vĂšle toute relative qui est le monstre de l’autre ?, une simple question de point de vue
 et dont il fera l’habile dĂ©nouement de son roman. La morale, aprĂšs tout, avait sombrĂ© en mĂȘme temps que la sociĂ©tĂ©. » Une construction efficace sous forme de puzzle La structure narrative du roman est pour beaucoup dans l’intĂ©rĂȘt que suscite le rĂ©cit. Le lecteur ne comprend pas immĂ©diatement le contexte, Matheson va lui divulguer les piĂšces du puzzle au fur et Ă  mesure, aiguisant ainsi sa curiositĂ©. Parfaitement calibrĂ© sur 3 annĂ©es et avec un art trĂšs cinĂ©matographique mĂȘlant flash back, ellipses et rencontres inopinĂ©es, Matheson sait maintenir le rythme et mĂ©nager quelques chutes Ă  suspense pour tenir son lecteur en alerte. Sans pour autant trop en faire. Jusqu’au dernier chapitre, on ignore tout du dĂ©nouement qui Ă©vite l’écueil du happy end rappelant d’ailleurs, dans un autre genre, le dĂ©nouement du Parfum et de la fin de Jean Baptiste Grenouille, totalement inattendue. Plus qu’une simple histoire d’horreur, Matheson cherche Ă  sonder les sociĂ©tĂ©s humaines. Vu la briĂšvetĂ© mĂȘme si la taille d’un livre n’est pas forcĂ©ment corrĂ©lĂ©e Ă  la force de sa rĂ©flexion, difficile de s’attendre Ă  une rĂ©flexion approfondie sur l’humanitĂ©. Ce qui n’était sans doute pas son but premier plus axĂ© sur l’aventure. MalgrĂ© tout il esquisse quelques pistes de rĂ©flexion plutĂŽt pertinentes. Qu’il s’agisse du conditionnement mĂ©diatique lors des crises sanitaires ce qui fait Ă©cho Ă  la crise actuelle autour de la grippe A/H1N1 jusqu’à l’analogie avec la xĂ©nophobie il compare le rejet des vampires par notre sociĂ©tĂ© aux prĂ©jugĂ©s raciaux reposant sur le postulat que la peur engendre la haine . Mais le pivot de sa rĂ©flexion repris par Mc Carthy dans La route repose sur le retour Ă  la barbarie, au primitivisme qui guette tout effondrement de civilisation avant de reconstruire une sociĂ©tĂ© nouvelle » Etait-ce lĂ  leur sociĂ©tĂ© nouvelle ? pensa-t-il dans un Ă©clair. 
 Pourquoi tant de sauvagerie ? » les bras armĂ©s de cette nouvelle sociĂ©tĂ© ressemble d’ailleurs fortement Ă  la Gestapo. Le dialogue entre Ruth et Neville du dernier chapitre clarifie leurs deux conceptions Les sociĂ©tĂ©s naissantes sont toujours primitives, lui rĂ©torqua-t-elle. Tu devrais le savoir. Dans un sens, nous nous apparentons Ă  des rĂ©volutionnaires, tenus de prendre le pouvoir par la violence. C’est inĂ©vitable. Du reste, la violence ne t’est pas Ă©trangĂšre. Toi aussi, tu as tuĂ©. » On relĂšve aussi au passage une rĂ©flexion sur les livres, symbole du savoir humain Ă©galement prĂ©sente dans La route » Tous ces livres songea-t-il, en secouant la tĂȘte. Ces rĂ©sidus de l’intellect planĂ©taires, raclures de cerveaux frivoles, pot-pourri d’artefacts incapables de sauver l’homme de l’anĂ©antissement
 » Servi par un style simple et fluide mais Ă©galement prĂ©cis et vivant, allant de l’image bien sentie la colĂšre se rĂ©pandit en lui telle une traĂźnĂ©e d’acide » au clichĂ© le plus plat le cƓur de Neville battait si fort que sa poitrine semblait prĂȘte Ă  Ă©clater , ce rĂ©cit non dĂ©nuĂ© d’un certain humour comme le vampire musulman », remplit parfaitement sa mission celle de divertir tout en faisant quelque peu rĂ©flĂ©chir. Je suis une lĂ©gende » a Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma Ă  trois reprises – 1964 Je suis une lĂ©gende, film italien avec Vincent Price, titre original L’Ultimo Uomo Della Terra. – 1971 Le Survivant rĂ©alisĂ© par Boris Segal, avec Charlton Heston et Anthony Zerbe, titre original The Omega Man. – 2007 Je suis une lĂ©gende, film amĂ©ricain de Francis Lawrence avec Will Smith. Hubert de Givenchy est entrĂ© dans la lĂ©gende grĂące Ă  deux dames. La premiĂšre, qui incarne la grĂące au cinĂ©ma, est Audrey Hepburn 1929-1993, pour laquelle il dessina des tenues lĂ©gendaires, portĂ©es dans des films dont elle Ă©tait la dĂ©licieuse hĂ©roĂŻne comme DrĂŽle de frimousse » ou Diamants sur canapĂ© ». La deuxiĂšme est Bunny Mellon 1910-2014, une richissime collectionneuse de Washington pour laquelle il imaginera en abondance des silhouettes haute couture en 2014, Sotheby's a vendu une partie de la collection d'art de Bunny Mellon, pour 157 millions de dollars.C'est grĂące Ă  elle que, trĂšs tĂŽt, il s'est intĂ©ressĂ© au peintre amĂ©ricain Mark Rothko, comme il nous le racontait dans une interview en 2007. La premiĂšre oeuvre contemporaine que j'ai achetĂ©e Ă©tait une peinture de Rothko. L'artiste venait de mourir et mon amie Bunny me propose d'aller visiter son atelier. Elle achĂšte 14 toiles parmi les 800 oeuvres contenues dans cet ancien manĂšge Ă  chevaux des annĂ©es 1800. Moi, je m'en offre une, de grande taille dans les tons vert, violet, rouge. » C'est ainsi que le soutien de Bunny Mellon va permettre Ă  la maison de couture Givenchy de prendre un essor de foudreDans sa vie privĂ©e, cet amateur d'art montre un grand appĂ©tit. Il nuançait Je ne suis pas un collectionneur. J'agis par coups de foudre. J'assemble des objets avec lesquels je vis. Mon but n'est pas d'accumuler. J'avais un ami, Balenciaga, qui collectionnait les bilboquets. En ivoire, en bois
 Une table entiĂšre de bilboquets de toutes Ă©poques, c'est beau. Mais je ne suis pas sĂ»r que j'aurais la patience de le faire. »Givenchy a beaucoup achetĂ© pour dĂ©corer ses intĂ©rieurs. Car il possĂ©dait un hĂŽtel particulier Ă  Paris, l'hĂŽtel de Beauffremont, dans le 7e arrondissement, et un grand manoir dans le Val de Loire. Mais il a aussi beaucoup vendu. En 1993, pour faire l'acquisition d'un Ă©tage supplĂ©mentaire de sa rĂ©sidence parisienne, il cĂšde les piĂšces clĂ© de sa collection dont quatre Rothko ainsi que 97 lots de meubles et d'objets d'art. SuccĂšs retentissant. Les meubles de style Louis XIV sont remis Ă  la vend la mĂȘme annĂ©e au Centre Pompidou un MirĂł exceptionnel, une peinture, Bleu 1 », de 3,5 mĂštres de longueur, qui fait partie d'un fameux triptyque abstrait de 1961. En 2017, il se sĂ©pare encore de 21 piĂšces de bronze et de plĂątre signĂ©es Diego Giacometti, superstar des arts dĂ©coratifs du XXe siĂšcle et frĂšre du sculpteur Alberto, pour 32 millions d' de Givenchy est mort en 2018. Il avait partagĂ© sa vie avec Philippe Venet, lui-mĂȘme couturier, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  son tour en 2021. Du 14 au 17 juin, Christie's disperse le contenu des deux maisons du couple dans des ventes plĂ©thoriques qui sont complĂ©tĂ©es par des enchĂšres sur Internet du 14 au 17 lots. 440 fauteuils. Une centaine de sculptures
 L'inventaire est impressionnant. La tonalitĂ© gĂ©nĂ©rale des catalogues est d'une nature plutĂŽt classique. Il avait un oeil dans son mĂ©lange des Ă©poques. Il Ă©tait trĂšs strict dans ses amĂ©nagements et choisissait toujours des meubles architecturĂ©s », observe Charles Cator, vice-prĂ©sident de Christie's international. La vente du 14 juin est composĂ©e de ce que Christie's appelle les chefs-d' d'Alberto GiacomettiL'oeuvre vedette est une sculpture de bronze d'Alberto Giacometti conçue entre 1932 et 1936 Femme qui marche II ». Conçue en quatre exemplaires, elle mesure 1,5 mĂštre de haut et est estimĂ©e pour la somme colossale de 30 millions d'euros. L'artiste est Ă  une pĂ©riode charniĂšre pendant laquelle il s'extrait du surrĂ©alisme et imagine pour la premiĂšre fois une sculpture longiligne, bien que prĂ©sentant un aspect lisse et rebondi, contrairement Ă  sa production d'aprĂšs-guerre qui le rendra seule autre oeuvre comparable a Ă©tĂ© proposĂ©e aux enchĂšres. C'Ă©tait en 1994. Elle avait Ă©tĂ© adjugĂ©e pour l'Ă©quivalent de euros. Hubert de Givenchy a acquis cette sculpture dans les annĂ©es 1970 auprĂšs de Bunny Mellon. Le marchand privĂ© François de RicqlĂšs, qui l'a bien connu, parle d'un goĂ»t unique, sans fioritures. Il avait le sens des maisons et des objets qui allaient dedans. Chez lui Ă  Paris, dans le premier salon, par exemple, il avait placĂ© face Ă  la sculpture d'Alberto Giacometti un grand dessin de Picasso et dans le salon suivant un Ă©norme lustre Louis XVI. » L'importante oeuvre sur papier du maĂźtre de Malaga, de 164 × 131 cm, rĂ©alisĂ©e en 1947 Ă  Antibes, est estimĂ©e 1,5 million d' 50 % pour la moyenne gammeLa grande majoritĂ© des piĂšces proposĂ©es correspond Ă  du mobilier du XVIIIe siĂšcle, un marchĂ© en perte de vitesse notable depuis une vingtaine d'annĂ©es. L'antiquaire spĂ©cialisĂ© installĂ© Ă  Paris et Londres Philippe Perrin explique La gamme moyenne des objets a baissĂ© d'au moins 50 % mais les piĂšces exceptionnelles, devenues rarissimes, se vendent pour des sommes importantes, voire plus importantes que dans le passĂ©. »De grosses transactions ont eu lieu ces derniĂšres annĂ©es dans le domaine comme la cession trĂšs discrĂšte par le financier new-yorkais Henry Kravis de sa collection de meubles du XVIIIe siĂšcle au fameux amateur du Qatar le cheikh Hamad Bin Abdullah Al Louis XVI estimĂ© eurosParmi les meubles les plus attendus, dans la vente Givenchy est proposĂ© un bureau cylindre d'Ă©poque Louis XVI, vers 1780, estimĂ© euros. En placage d'acajou de Saint-Domingue, il est doublement signĂ© de l'Ă©bĂ©niste David Roentgen et du bronzier François RĂ©mond. Il prĂ©sente la particularitĂ© de mĂ©canismes sophistiquĂ©s qui offrent six tiroirs secrets. Les experts de Christie's soupçonnent pour cette piĂšce d'exception une provenance royale. Charles Cator souligne qu'un modĂšle comparable se trouve au palais de vedette estimation euros est un bureau plat de la fin de l'Ă©poque Louis XV en placage d'Ă©bĂšne des Indes Ă  dĂ©cors de bronzes dorĂ©s d'inspiration grecque. Il est attribuĂ© Ă  l'Ă©bĂ©niste allemand qui vivait Ă  Paris Joseph compte bien sur l'effet renommĂ©e » de la vente Givenchy pour faire monter les prix de cette grande quantitĂ© de piĂšces pas toujours prisĂ©es, mises sur le marchĂ©. Pour accueillir le grand public, une partie des enchĂšres se dĂ©roulera mĂȘme, exceptionnellement au théùtre Marigny, sur les Champs Ă  savoir si les arts dĂ©coratifs du XVIIIe siĂšcle sauront trouver leur public aprĂšs ĂȘtre tombĂ©s en dĂ©suĂ©tude. Un tabouret en cuir italien de la fin du XVIIIe siĂšcle estimation euros un chien en argent sculptĂ© allemand de la fin du XIX euros ou deux tastevins en argent du XVII euros. Certaines estimations sont faites pour attirer les enchĂ©risseurs qui voudraient possĂ©der un souvenir du grand goĂ»t

affiche du film je suis une légende