La Musique Principale de l'Armée de Terre (1998) (Un grand merci au chef de Musique des Armées Jean-Michel Sorlin pour avoir cédé sa place pour le morceau final, lors du concert donné par sa prestigieuse formation à Joinville en 1998 (PHOTO CI CONTRE )
LeBig Band de l’armée de l’air est la formation jazz de la musique de l’air. Trompettes, trombones, saxophones, contrebasse, batterie et piano composent le groupe.
BenoîtSÉVERAC. Benoît Séverac est auteur de romans et de nouvelles en littérature noire et policière adulte et jeunesse. Ses romans ont remporté de nombreux prix, certains ont été traduits aux États-Unis ou adaptés au théâtre. Ils font la part belle à un réalisme psychologique et une observation sensible du genre humain.
Cechangement a été influencé notamment par les big bands américains qui ont introduit l’ère du swing. « Les gens dansaient plus qu’ils ne chantaient », explique-t-elle. Quelque 6 500 musiciens jouent dans 130 orchestres représentant les cinq corps de l’armée américaine (l’armée de l’air, l’armée de terre, la garde côtière, les Marines et l’US Navy). Ils se
En2005 il rejoint le prestigieux Big Band de l’Armée de l’Air dirigé par Stan Laferrière. Parallèlement, il entame une carrière de sideman reconnu et chacune de ses apparitions est unanimement saluée par le public et la presse, aux côtés d’artistes de renom : Yuri Buenaventura, David Sanborn (trois tournées européennes), aurent Mignard, Henri Texier,
22h: bal populaire du Big Band de l'Armée de l'Air sur des airs de jazz américain des années 40. Toute la journée : bureau de poste provisoire dans l'Hôtel de Ville avec possibilité d'acquérir un timbre date-jour du 7 mai 1945. Pour l'occasion et jusqu'à minuit ! Ouverture exceptionnelle des Halles du Boulingrin. Mes menus "spéciaux 70ème anniversaire de la Reddition" seront
. Une fois n'est pas coutume, la Cour des comptes adresse des compliments budgétaires » à un ministère. Pendant trois ans, la loi de programmation militaire LPM 2019-2025, qui met fin à 25 ans de réduction des dépenses et du format des armées, a été bien exécutée, constate-t-elle dans un rapport publié mercredi. Le bilan est positif, il n'y a plus de sous-budgétisation des opérations extérieures ni de recours à des recettes aléatoires et les investissements ont été préservés en dépit de la crise du covid », résume le président de la Cour, Pierre Moscovici. Les premiers jalons de la remontée en puissance de l'armée française sont donc la tâche est loin d'être achevée. Surtout si l'on revisite la LPM à l'aune du retour de la guerre en Europe, avec l'agression russe en Ukraine. L'entraînement, les dotations en munitions, la disponibilité et le renouvellement des matériels doivent encore progresser, soulignent les rapporteurs. L'aptitude des armées à conduire dans la durée un combat de haute intensité n'est pas encore restauré ». Autrement dit, la France a une armée capable de mener des opérations militaires expéditionnaires ou de faible intensité mais elle ne résisterait pas dans la durée à un conflit dit de haute intensité », tel que l'agression russe.
Publié le 17/08/2011 à 0h00 Jérôme Etcheberry a lancé son dernier album, jeudi soir, avec Fred Couderc devant une salle comble. Il y a longtemps que les amateurs de jazz attendaient la venue de Jérôme Etcheberry et, jeudi dernier, il était sur la scène de l'Espéranza à l'invitation de l'association Bassin Jass. Il a profité de l'occasion pour faire découvrir à une salle comble son dernier album Ecce Berry ». Il avait réservé une surprise, la venue d'un autre Testerin, le saxophoniste Fred Couderc. Ils ont retrouvé leur complicité de leurs débuts, ils ont fait un bœuf qui a enthousiasmé le public qui n'a pas ménagé ses applaudissements. Ils ont tous deux suivi l'école de musique de La Teste avant de passer par le conservatoire et d'embrasser leur carrière de musiciens professionnels. Ils ont évoqué leur passage au Carnot puis au Kérozen, établissements aujourd'hui disparus. Cette soirée était un peu particulière avec de l'émotion et surtout beaucoup de talent ; dans la salle, on a remarqué la présence de musiciens de l'orchestre d'harmonie et Pierre Ballue le directeur du conservatoire de musique de La jazzman Jérôme Etcheberry connaît son public et a su le faire entrer dans son jeu avec qui est Jérôme Etcheberry ? Natif de La Teste, il a suivi les cours de l'école de musique avant d'entrer au conservatoire, où brillant élève il obtient un certificat de fin d'études en formation musicale du CNR de Bordeaux, une médaille de bronze de cornet à piston et un diplôme d'État de professeur de musique, option… a débuté sa carrière professionnelle à Bordeaux au sein du big- band de l'armée de l'air avant d'intégrer pour trois ans la formation des Haricots Rouges et de s'établir à Paris, où depuis il multiplie les expériences musicales ainsi que les enregistrements avec Marc Lafferière, Evan Christopher, Louis Mazetier, Bob Wilber, Claude Tissendier… Il est l'un des meilleurs spécialistes dans l'univers du jazz européen. Après le succès de l'album Jazz River » paru en 2005, Jérôme Etcheberry livre aujourd'hui un album plus personnel intitulé Ecce Berry », traduire Voici du nouveau ».Jouer à domicileEn s'efforçant de prolonger l'héritage des trompettistes l'ayant le plus marqué, sur une période qui va des années 20 à 50, il rend hommage à de nombreux le concert, il avoue J'ai plus le tract de jouer ici chez moi devant mes paren ts, mes amis que demain sur la scène de Marciac. »Pierre Ballue, très satisfait, déclare C'est un excellent concert avec de fabuleux musiciens. Jérôme possède un phrasé exceptionnel tout en délicatesse et on a eu la chance d'avoir Mourad Benhamou, ce qui se fait de mieux à la batterie. »Le prochain concert de Bassin Jass à l'Espéranza est fixé au samedi 27 août pour un duel entre deux saxophonistes ténors, Alex Golino et Stéphane Barbier.
01 Compositeurs Tradidionnel 02 Compositeurs Tradidionnel 03 Compositeurs Tradidionnel 04 Compositeurs Tradidionnel 05 Compositeurs Tradidionnel 06 Compositeurs Tradidionnel 07 Compositeurs Tradidionnel 08 Compositeurs Tradidionnel 09 Compositeurs Tradidionnel 10 Compositeurs Tradidionnel 11 Compositeurs Tradidionnel 12 Compositeurs Tradidionnel 13 Compositeurs Tradidionnel 14 Compositeurs Tradidionnel 15 Compositeurs Tradidionnel 16 Compositeurs Tradidionnel 17 Compositeurs Tradidionnel 18 Compositeurs Tradidionnel 19 Compositeurs Goute 20 Compositeurs De Lisle 21 Compositeurs De Lisle - Dupont 22 Compositeurs Beethoven - Delbecq 23 Compositeurs Anna Marly 24 Compositeurs Hoyau-Morel - Courquin 25 Compositeurs Chopin 26 Compositeurs Beethoven 27 Compositeurs Elgar 28 Compositeurs Renaud 29 Compositeurs Robert - Allier 30 Compositeurs Doering-Quéru 31 Compositeurs Ganne 32 Compositeurs Zoubaloff - Dupont 33 Compositeurs Devogel
Un soldat, guitare à la main, attend de monter à bord d’un avion à destination de Hawaï, en 1969. © AP Images Que ce soit pendant l’entraînement ou les mouvements de troupes, la musique fait partie intégrante de la vie des soldats depuis des siècles. À la voix humaine et aux tambours se sont ajoutés au fil du temps les fifres, clairons, violons et banjos. Dans les forces armées américaines, il est un type de chant rythmé, dit cadence calling ou simplement cadence en anglais, qui fait partie du quotidien des soldats. Outil de cohésion, ces cadences aident les soldats à avancer ensemble pendant les marches. Vous en avez probablement entendu dans des films américains. À la tête d’un groupe de soldats qui marchent au pas, voire au pas de course, le sergent instructeur crie à tue-tête la première ligne d’un chant qui reflète les valeurs culturelles de la vie militaire. La troupe la reprend en chœur, et l’instructeur entonne la deuxième ligne. L’humour n’est pas exclu. En voici un exemple “Took away my faded jeans/now I’m wearing Army greens” On m’a pris mon jeans délavé/je porte maintenant le vert de l’armée. Un sergent de l’US Army fait marcher ses soldats au pas pendant des exercices à Fort Hamilton, New York, en 2009. © Chris Hondros/Getty Images D’un point de vue culturel, il n’y a rien de plus militaire que ces échanges rythmés », déclare William McLaughlin, un ancien de l’armée de terre qui est aujourd’hui conservateur au Musée national de l’armée de l’air des États-Unis. Les cadences, au tempo rapide, donnent une idée de ce que va être la vie militaire ». Dans bien des cas, elles reprennent des éléments de la musique africaine américaine et européenne-américaine. Historiquement, les chants militaires rappellent les complaintes des Africains Américains asservis et des prisonniers, évoquant un mode de vie laborieux et physiquement éprouvant », écrit Travis G. Salley, qui a étudié la musique militaire à l’université du Massachusetts à Amherst. Déjà à l’époque de la révolution américaine, les soldats marchaient au son des fifres et tambours, une tradition européenne qui remonte au XVe siècle, en Suisse. C’est à partir des années 1850 que les soldats se font inculquer les mouvements précis de la marche militaire. À l’époque, on leur demandait de mettre du foin hay dans leur chaussure gauche, et de la paille straw, dans la droite. D’où la rengaine “hay-foot, straw-foot”, pour leur dire de mettre le pied gauche en avant d’abord, puis le droit. Aujourd’hui, les chefs de troupe préfèrent généralement les chants que les soldats reprennent en écho et qui reflètent soit la personnalité du chef, soit la mission de l’unité. Non seulement ces cadences aident les troupes à rester en formation, mais elles présentent aussi l’avantage de synchroniser la respiration, ce qui a un effet positif sur la forme physique du soldat. En outre, le fait de chanter ou de scander des paroles est bon pour le moral, encourage l’esprit de corps et rend les tâches ingrates moins pénibles. Le sergent-chef de l’US Army Rodrigo Villagomez se produit avec un contingent rock de la fanfare de la 40e division d’infanterie à Los Alamitos, en Californie. Air National Guard/Staff Sergeant Crystal Housman À une certaine époque, les chants shanties, en anglais rythmaient le travail des matelots américains quand ils halaient les cordages ou viraient au cabestan. Ainsi, tout le monde tirait ou poussait en même temps, ce qui avait pour effet de synchroniser les efforts et produire de meilleurs résultats. Une personne, le shanty-man, se tenait au-dessus de l’équipe de travail et entonnait un couplet, et les matelots chantaient la suite. Au dernier mot de chaque ligne, ils donnaient un coup de collier. Jadis, une grande partie du travail de la marine était un travail manuel et d’équipe, et, en chantant, tout le monde suivait le même rythme pour accomplir une tâche », explique Loras Schissel, spécialiste de la musique à la Bibliothèque du Congrès et ancien membre de l’US Navy. Il existe des moments musicaux célèbres sur le champ de bataille. Pendant la Première Guerre mondiale, par exemple, des soldats des deux camps sur le front occidental ont brièvement déposé leurs armes et entonné des chants de Noël. Ils ont quitté leurs tranchées et partagé des vivres, des jeux et un moment de camaraderie. Selon Jane Cross, archiviste musicale à la Bibliothèque du Congrès et qui a servi dans le corps des Marines, la musique militaire s’est éloignée des chants de tranchées lors de la Seconde Guerre mondiale. Ce changement a été influencé notamment par les big bands américains qui ont introduit l’ère du swing. Les gens dansaient plus qu’ils ne chantaient », explique-t-elle. Quelque 6 500 musiciens jouent dans 130 orchestres représentant les cinq corps de l’armée américaine l’armée de l’air, l’armée de terre, la garde côtière, les Marines et l’US Navy. Ils se produisent dans le monde entier, pour le grand plaisir des soldats comme des civils. Le Marine Band*, que le Congrès a été fondé en 1798, a la particularité d’être la plus ancienne organisation musicale professionnelle américaine qui soit restée en activité sans interruption. Mais les militaires chantent aussi pour tromper l’ennui ou se divertir. Aujourd’hui, ils préfèrent la musique pop ou les chansons folkloriques classiques. Écoutez ce membre de la Garde nationale chanter la ballade The Wayfaring Stranger, a cappella, pendant un moment de repos dans son unité. *en anglais
Etudes de l'Ifri Focus Stratégique Frederic Legrand - COMEO / La masse dans les armées françaises un défi pour la haute intensité Focus stratégique, n° 105, juin 2021 Depuis 1990, les armées françaises n’ont eu de cesse de financer leur modernisation par la réduction des effectifs et du nombre de plateformes. De plus en plus sophistiquées, elles n’en n’ont pas moins perdu en masse. Si jusqu’alors ce phénomène n’avait que peu de conséquences sur l’aptitude à emporter la décision, le retour de la compétition stratégique entre grandes puissances et la perspective d’engagements de haute intensité remettent en question l’arbitrage actuel entre quantité et qualité. Alors que le format de la Marine nationale paraît taillé au plus juste, le double besoin de progressivité de la réponse et de concentration rapide des efforts au point décisif introduit l’impératif de masse. Il en va de même pour l’armée de Terre, où la perspective d’une confrontation face à un adversaire symétrique, capable de mobiliser des moyens à létalité équivalente voire supérieure, pose la question de la quantité d’hommes et d’équipements. Le retour de l’attrition dans un environnement aérien contesté et non-permissif exacerbe aussi le besoin de masse dans l’armée de l’Air et de l’Espace, à l’heure où sa structure de force est déjà fragilisée. Les implications capacitaires de l’hypothèse d’engagement majeur invitent ainsi à repenser en partie le format des armées et la place de la masse dans la génération de la puissance militaire. Suivant les enjeux propres à chaque armée, les officiers d’active insérés comme chercheurs à l’Institut français des relations internationales se proposent ici de porter un regard décentré sur une question fondamentale, qui avait depuis trop longtemps fait figure d’impensé dans la réflexion stratégique française. Armée de l'Air armée de Terre Armées Armes Capacités militaires conflit Défense Forces militaires guerre marine Politique de défense stratégie France
big band de l armée de l air