Legreffier de la juridiction de renvoi adresse aussitÎt, par lettre simple, à chacune des parties à l'instance de cassation, copie de la déclaration avec, s'il y a lieu, l'indication de l'obligation
Article138 du Code de procédure civile - Si, dans le cours d'une instance, une partie entend faire état d'un acte authentique ou sous seing privé auquel elle n'a pas été partie ou d'une piÚce détenue par un tiers, elle peut demander au juge saisi de l'affaire d'ordonner la délivrance d'une expédition ou la production de
Parcette ordonnance, le Premier PrĂ©sident prĂ©cise la notion de circonstance nouvelle en considĂ©rant que la dĂ©cision rectificative du jugement dont appel, intervenue aprĂšs le prononcĂ© de sa premiĂšre ordonnance, peut lui permettre de rĂ©tracter sa dĂ©cision au visa de lâarticle 488 du Code de procĂ©dure civile. CĂ©cile Rafin.
PROCEDURECIVILE - PiÚces - PiÚces détenues par une partie - Demande de production par la partie adverse - Procédure avec mise en état - Compétence exclusive du juge de la mise en état non Dans les procédures comportant une mise en état, une demande de production de piÚces formée conformément aux dispositions des articles 138 et suivants du code de procédure
Enapplication de lâarticle 16 du Code de procĂ©dure civile (chapitre C-25.01), un dossier mĂ©dical et un rapport dâexpertise prĂ©parĂ©s par un mĂ©decin, un psychologue, un travailleur social ou toute autre expertise de nature psychosociale dĂ©posĂ©s sous pli cachetĂ© dans le dossier sont ainsi conservĂ©s et personne, sauf celles autorisĂ©es par la loi, ne peut y avoir accĂšs sans la
. N 1413 ASSEMBLĂE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 ONZIĂME LĂGISLATURE EnregistrĂ© Ă la PrĂ©sidence de l'AssemblĂ©e nationale le 2 mars 1999. PROJET DE LOI modifiĂ© par le sĂ©nat portant rĂ©forme du code de justice militaire et du code de procĂ©dure pĂ©nale. TRANSMIS PAR M. LE PREMIER MINISTRE Ă M. LE PRĂSIDENT DE L'ASSEMBLĂE NATIONALE RenvoyĂ© Ă la commission de la dĂ©fense et des forces armĂ©es. Le SĂ©nat a modifiĂ©, en premiĂšre lecture, le projet de loi, adoptĂ© par l'AssemblĂ©e nationale en premiĂšre lecture, dont la teneur suit Voir les numĂ©ros AssemblĂ©e nationale 677, 959 et 156. SĂ©nat 490 1997-1998, 225, 226 et 75 1998-1999. Justice. TITRE Ier DISPOSITIONS MODIFIANT LE CODE DE JUSTICE MILITAIRE Article 1er Conforme Article 2 L'article 2 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© " Art. 2. - En temps de paix, les infractions de la compĂ©tence du tribunal aux armĂ©es sont poursuivies, instruites et jugĂ©es selon les dispositions du code de procĂ©dure pĂ©nale, sous rĂ©serve des dispositions particuliĂšres Ă©dictĂ©es par les articles 698-1 Ă 698-9 de ce code et de celles Ă©dictĂ©es par le prĂ©sent code. " En temps de guerre, les infractions de la compĂ©tence des tribunaux territoriaux des forces armĂ©es et des tribunaux militaires aux armĂ©es sont instruites et jugĂ©es selon " - les dispositions du code de procĂ©dure pĂ©nale avant l'entrĂ©e en application de la loi n° 93-2 du 4 janvier 1993 portant rĂ©forme de la procĂ©dure pĂ©nale ; " - et celles du code de justice militaire dans sa rĂ©daction rĂ©sultant de la loi n° 82-621 du 21 juillet 1982 relative Ă l'instruction et au jugement des infractions en matiĂšre militaire et de sĂ»retĂ© de l'Etat et modifiant les codes de procĂ©dure pĂ©nale et de justice militaire. " Article 2 bis SupprimĂ© Articles 2 ter et 2 quater Conformes Article 3 I. - La premiĂšre phrase de l'article 4 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ©e " Un dĂ©cret pris sur le rapport conjoint du garde des sceaux, ministre de la justice, et du ministre de la dĂ©fense fixe le nombre des chambres de jugement du tribunal aux armĂ©es de Paris. " modifiĂ© Article 3 bis SupprimĂ© Article 4 L'article 5 du mĂȘme code est abrogĂ©. Article 5 L'article 6 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© " Art. 6. - Pour le jugement des contraventions, le tribunal aux armĂ©es est composĂ© de son prĂ©sident ou d'un magistrat qu'il dĂ©lĂšgue. Pour le jugement des dĂ©lits, il est composĂ© d'un prĂ©sident et de deux assesseurs, ou, dans les cas prĂ©vus par l'article 398-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale, d'un seul de ces magistrats exerçant les pouvoirs confĂ©rĂ©s au prĂ©sident. Pour le jugement des crimes, il est composĂ© conformĂ©ment aux dispositions de l'article 205 du prĂ©sent code. " Articles 5 bis Ă 5 quater Conformes Article 5 quinquies modifiĂ© Il est procĂ©dĂ© Ă la mĂȘme substitution dans l'avant-dernier alinĂ©a 4° de l'article 20 et dans le dernier alinĂ©a de l'article 21 du mĂȘme code. Article 5 sexies Conforme Article 5 septies L'article 13 du mĂȘme code est abrogĂ©. Articles 5 octies et 5 nonies Conformes Article 5 decies I. - Dans les deux alinĂ©as de l'article 16 du mĂȘme code, les mots " commissaire du Gouvernement " sont remplacĂ©s par les mots " procureur de la RĂ©publique prĂšs le tribunal aux armĂ©es ". II. - Il est procĂ©dĂ© Ă la mĂȘme substitution dans le dernier alinĂ©a de l'article 17, dans la derniĂšre phrase du dernier alinĂ©a de l'article 21, dans les sixiĂšme et avant-dernier alinĂ©as de l'article 82, Ă la fin du premier alinĂ©a de l'article 83, dans l'article 86, dans la derniĂšre phrase du premier alinĂ©a de l'article 87 et dans l'article 90 du mĂȘme code. Article 5 undecies Conforme Article 6 L'article 23 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© "Art. 23. - Les personnes mentionnĂ©es aux articles 59 Ă 66 peuvent faire assurer leur dĂ©fense par un avocat ou, si l'Ă©loignement le justifie, par un militaire qu'elles choisissent sur une liste Ă©tablie par le prĂ©sident du tribunal aux armĂ©es. " Articles 6 bis et 6 ter Conformes Article 7 L'article 67 du mĂȘme code est abrogĂ©. Articles 8 et 9 Conformes Article 10 I. - La deuxiĂšme phrase du septiĂšme alinĂ©a de l'article 82 du mĂȘme code est supprimĂ©e. II. - Au dĂ©but du huitiĂšme alinĂ©a du mĂȘme article, le mot " Exceptionnellement " est remplacĂ© par les mots " En cas d'urgence ". III. - Au huitiĂšme alinĂ©a du mĂȘme article, aprĂšs les mots "au cours", sont insĂ©rĂ©s les mots "d'une enquĂȘte prĂ©liminaire ou". Articles 11 et 12 Conformes Article 13 L'article 91 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© " Art. 91. - Les rĂšgles relatives Ă la mise en mouvement de l'action publique et Ă l'exercice de l'action civile en rĂ©paration du dommage causĂ© par l'une des infractions de la compĂ©tence du tribunal aux armĂ©es sont celles prĂ©vues par le code de procĂ©dure pĂ©nale, sous rĂ©serve des dispositions particuliĂšres Ă©dictĂ©es par les articles 698-1 Ă 698-9 du mĂȘme code et de celles Ă©dictĂ©es par la prĂ©sente section. " Articles 14 Ă 16 Conformes Article 17 L'article 101 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© "Art. 101. - Les infractions de la compĂ©tence du tribunal aux armĂ©es sont instruites selon les dispositions du code de procĂ©dure pĂ©nale, sous rĂ©serve des dispositions particuliĂšres Ă©dictĂ©es par les articles 698-1 Ă 698-9 de mĂȘme code et de celles Ă©dictĂ©es par la prĂ©sente section." Article 18 Conforme Article 19 L'article 112 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© " Art. 112. - Si la personne mise en examen recherchĂ©e en vertu d'un mandat d'amener est trouvĂ©e Ă plus de 200 km du siĂšge du juge d'instruction qui a dĂ©livrĂ© le mandat, elle est conduite dans les vingt-quatre heures, soit avec son accord, devant le juge d'instruction qui a dĂ©livrĂ© le mandat, soit devant le procureur de la RĂ©publique du lieu de l'arrestation ; le procureur de la RĂ©publique procĂšde comme il est dit aux deuxiĂšme et troisiĂšme alinĂ©as de l'article 133 du code de procĂ©dure pĂ©nale. " Toute personne mise en examen arrĂȘtĂ©e en vertu d'un mandat d'arrĂȘt Ă plus de 200 km du siĂšge du juge d'instruction qui a dĂ©livrĂ© le mandat est conduite devant le procureur de la RĂ©publique du lieu de l'arrestation ; ce magistrat procĂšde comme il est dit aux deuxiĂšme et troisiĂšme alinĂ©as de l'article 133 du code de procĂ©dure pĂ©nale." Articles 20 Ă 23 Conformes Article 24 I. - L'article 136 du mĂȘme code est abrogĂ©. II. - A la fin du deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 137 du mĂȘme code, les mots " des juridictions militaires, sous les conditions suivantes " sont remplacĂ©s par les mots " du tribunal aux armĂ©es. ". III. - Les troisiĂšme Ă cinquiĂšme alinĂ©as de l'article 137 et les articles 138 Ă 150 du mĂȘme code sont abrogĂ©s. Article 25 Non modifiĂ© II. - L'article 151 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© " - Les rĂšgles relatives Ă la chambre d'accusation sont celles prĂ©vues par le code de procĂ©dure pĂ©nale. " Article 26 Conforme Article 27 Les articles 202 Ă 204 du mĂȘme code sont ainsi rĂ©digĂ©s " Art. En temps de paix et hors du territoire de la RĂ©publique, les infractions mentionnĂ©es Ă l'article 59 sont jugĂ©es par le tribunal aux armĂ©es selon les rĂšgles de procĂ©dure prĂ©vues par le code de procĂ©dure pĂ©nale, sous rĂ©serve des dispositions particuliĂšres Ă©dictĂ©es par les articles 698-1 Ă 698-9 du mĂȘme code et de celles Ă©dictĂ©es par le prĂ©sent chapitre. " Art. Les jugements rendus par le tribunal aux armĂ©es peuvent ĂȘtre attaquĂ©s par la voie de l'appel dans les conditions prĂ©vues par le code de procĂ©dure pĂ©nale. " Art. Lorsque, postĂ©rieurement Ă une condamnation non dĂ©finitive prononcĂ©e par dĂ©faut contre un insoumis ou un dĂ©serteur, le ministĂšre public prĂšs la juridiction qui a statuĂ© ou, en cas de suppression de cette juridiction, le ministĂšre public prĂšs la juridiction compĂ©tente acquiert la preuve que le condamnĂ© dĂ©faillant ne se trouvait pas en Ă©tat d'insoumission ou de dĂ©sertion, il saisit le tribunal aux fins d'annulation du jugement rendu par dĂ©faut. Le tribunal statue sur requĂȘte du ministĂšre public. " Article 27 bis nouveau L'article 205 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© " Art. 205. - Pour le jugement des crimes, le tribunal aux armĂ©es est composĂ© d'un prĂ©sident et de six assesseurs. Les dispositions des deuxiĂšme Ă cinquiĂšme alinĂ©as de l'article 698-6 du code de procĂ©dure pĂ©nale sont applicables au tribunal ainsi composĂ©. Toutefois, ces dispositions ne sont applicables, pour le jugement des crimes de droit commun commis dans l'exĂ©cution du service par les militaires, que s'il existe un risque de divulgation d'un secret de la dĂ©fense nationale. L'arrĂȘt de mise en accusation prononcĂ© par la chambre d'accusation du tribunal aux armĂ©es constate, s'il y a lieu, qu'il existe un risque de divulgation d'un secret de la dĂ©fense et ordonne que le tribunal aux armĂ©es soit composĂ© conformĂ©ment aux dispositions du prĂ©sent alinĂ©a. " Pour le jugement des crimes de droit commun commis par des militaires dans l'exĂ©cution du service, lorsqu'il n'a pas Ă©tĂ© fait application des dispositions de l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, le tribunal aux armĂ©es comprend le tribunal proprement dit et le jury. Le tribunal proprement dit est composĂ© d'un prĂ©sident et de deux assesseurs. Le jury est composĂ© conformĂ©ment aux articles 254 Ă 258-1, 293 Ă 305-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale, sous rĂ©serve des dispositions prĂ©vues aux troisiĂšme Ă cinquiĂšme alinĂ©as. " Trente jours au moins avant l'audience, le prĂ©sident du tribunal aux armĂ©es ou son dĂ©lĂ©guĂ© Ă©tablit la liste du jury de la juridiction et la liste des jurĂ©s supplĂ©ants, en procĂ©dant comme il est dit Ă l'article 266 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Pour l'application de ces dispositions, il est fait usage de la liste annuelle Ă©tablie pour la cour d'assises de Paris. Si, parmi les noms tirĂ©s au sort, figurent ceux d'une ou plusieurs personnes dĂ©jĂ inscrites sur les listes de session ou les listes des jurĂ©s supplĂ©ants Ă©tablies prĂ©cĂ©demment pour la cour d'assises de Paris par tirage au sort sur la mĂȘme liste annuelle, il procĂšde comme il est dit au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 266 du code de procĂ©dure pĂ©nale. " Le prĂ©fet notifie Ă chacun des jurĂ©s et jurĂ©s supplĂ©ants l'extrait de la liste le concernant dans les formes et dĂ©lais prĂ©vus par l'article 267 du code de procĂ©dure pĂ©nale. " A l'ouverture de l'audience, le tribunal procĂšde Ă la rĂ©vision de la liste du jury conformĂ©ment aux dispositions des articles 288 Ă 292 du code de procĂ©dure pĂ©nale. " Lorsqu'une chambre du tribunal aux armĂ©es de Paris est instituĂ©e hors du territoire de la RĂ©publique, elle est composĂ©e, pour le jugement des crimes, d'un prĂ©sident et de six assesseurs. " Article 28 Les articles 206 Ă 210 du mĂȘme code sont abrogĂ©s. Article 29 L'article 263 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© " Art. 263. - Les dispositions du code de procĂ©dure pĂ©nale relatives au pourvoi en cassation sont applicables aux jugements rendus en dernier ressort par le tribunal aux armĂ©es. " Article 30 Conforme Article 31 L'article 273 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© " Art. Les dispositions du code de procĂ©dure pĂ©nale relatives aux demandes en rĂ©vision sont applicables aux jugements rendus par le tribunal aux armĂ©es. " Article 32 Conforme Article 32 bis I. - Non modifiĂ© II. - Dans l'article 276 du mĂȘme code, les mots " Devant les juridictions des forces armĂ©es " sont remplacĂ©s par les mots " Devant le tribunal aux armĂ©es ", et les mots " et Ă la partie civile, les assignations " sont remplacĂ©s par les mots " , Ă la partie civile, et ". Articles 33 Ă 35 Conformes Article 36 L'article 345 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© " Art. jugements rendus par le tribunal aux armĂ©es sont exĂ©cutĂ©s selon les rĂšgles du code de procĂ©dure pĂ©nale, sous rĂ©serve des dispositions du prĂ©sent chapitre. " Article 37 modifiĂ© I bis nouveau.-Dans le premier alinĂ©a de l'article 349 du mĂȘme code, les mots " commissaire du Gouvernement " sont remplacĂ©s par les mots " procureur de la RĂ©publique ". II et III. - Non modifiĂ©s Articles 37 bis et 37 ter Conformes Articles 38 Ă 40 SupprimĂ©s TITRE II DISPOSITIONS MODIFIANT LE CODE DE PROCĂDURE PĂNALE Article 41 Conforme Article 42 Suppression conforme Articles 43 et 44 Conformes Article 45 SupprimĂ© Article 45 bis Conforme Article 46 L'article 698-2 du mĂȘme code est complĂ©tĂ© par un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© " Lorsque la partie lĂ©sĂ©e a mis en mouvement l'action publique, la juridiction saisie demande l'avis du ministre chargĂ© de la dĂ©fense ou de l'autoritĂ© militaire habilitĂ©e par lui sur les poursuites engagĂ©es si l'avis prĂ©vu par l'article 698-1 ne figure pas dĂ©jĂ dans la procĂ©dure. Cet avis est donnĂ© dans le dĂ©lai d'un mois. La demande d'avis ne suspend pas le dĂ©roulement de l'information. " Article 47 Conforme Article 48 Il est insĂ©rĂ©, aprĂšs l'article 698-8 du mĂȘme code, un article 698-9 ainsi rĂ©digĂ© " Art. 698-9. - Les juridictions de jugement mentionnĂ©es Ă l'article 697 peuvent, en constatant dans leur dĂ©cision que la publicitĂ© risque d'entraĂźner la divulgation d'un secret de la dĂ©fense nationale, ordonner, par dĂ©cision rendue en audience publique, que les dĂ©bats auront lieu Ă huis clos. Lorsque le huis clos a Ă©tĂ© ordonnĂ©, celui-ci s'applique au prononcĂ© des jugements sĂ©parĂ©s qui peuvent intervenir sur des incidents ou exceptions. " La dĂ©cision au fond est toujours prononcĂ©e en audience publique. " TITRE III DISPOSITIONS DIVERSES Articles 49 et 50 Conformes Article 51 Les articles 8 et 10 et le troisiĂšme alinĂ©a de l'article 14 de la loi n° 82-621 du 21 juillet 1982 relative Ă l'instruction et au jugement des infractions en matiĂšre militaire et de sĂ»retĂ© de l'Etat sont abrogĂ©s. Les procĂ©dures en cours devant le tribunal des forces armĂ©es de Paris Ă la date de promulgation de la prĂ©sente loi sont dĂ©fĂ©rĂ©es de plein droit au tribunal aux armĂ©es de Paris. Les actes, formalitĂ©s et dĂ©cisions intervenus antĂ©rieurement demeurent valables. Article 51 bis nouveau Le tribunal aux armĂ©es des forces françaises stationnĂ©es en Allemagne est provisoirement maintenu. Son ressort s'Ă©tend sur l'aire de stationnement des forces françaises en Allemagne et Ă tous lieux de ce territoire oĂč ces forces sont appelĂ©es Ă se dĂ©placer. Les infractions relevant de sa compĂ©tence sont instruites et jugĂ©es selon les dispositions du premier alinĂ©a de l'article 2 du code de justice militaire. Un dĂ©cret pris sur le rapport conjoint du garde des sceaux, ministre de la justice, et du ministre de la dĂ©fense dĂ©termine la cour d'appel compĂ©tente. Le tribunal aux armĂ©es des forces françaises stationnĂ©es en Allemagne peut ĂȘtre supprimĂ© par dĂ©cret pris sur rapport conjoint du garde des sceaux, ministre de la justice, et du ministre de la dĂ©fense. Les affaires de sa compĂ©tence sont alors renvoyĂ©es devant le tribunal aux armĂ©es de Paris. Article 52 Suppression conforme Article 52 bis Le code de justice militaire fera l'objet d'une refonte avant le 31 dĂ©cembre 2002. En consĂ©quence et jusqu'Ă l'entrĂ©e en vigueur du nouveau code, les dispositions du code de justice militaire valables en temps de guerre rĂ©sultent des articles du code de justice militaire dans leur rĂ©daction antĂ©rieure Ă la prĂ©sente loi. Article 53 La prĂ©sente loi est applicable en Nouvelle-CalĂ©donie, en PolynĂ©sie française, Ă Wallis-et-Futuna et dans la collectivitĂ© territoriale de Mayotte. DĂ©libĂ©rĂ©, en sĂ©ance publique, Ă Paris, le 2 mars 1999. Le PrĂ©sident, SignĂ© Christian PONCELET. N°1413. - PROJET DE LOI modifiĂ© par le SĂ©nat portant rĂ©forme du code de justice militaire et du code de procĂ©dure pĂ©nale renvoyĂ© Ă la commission de la dĂ©fense © AssemblĂ©e nationale
PubliĂ© le 02/05/2016 02 mai mai 05 2016 Aux termes de l'article 488, alinĂ©a 2, du Code de procĂ©dure civile, une ordonnance peut ĂȘtre modifiĂ©e ou rapportĂ©e en rĂ©fĂ©rĂ© en cas de circonstances nouvelles ». Il faut entendre par circonstances nouvelles tout changement intervenu dans les Ă©lĂ©ments de fait ou de droit ayant motivĂ© la dĂ©cision Cass. Com., 4 mai 1999 JurisData n°1999-002041. Pour la Cour de cassation, ne constituent pas des circonstances nouvelles au sens de l'article 488 du CPC permettant la modification ou la rĂ©tractation d'une ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©, les faits antĂ©rieurs Ă la date de l'audience et connus du dĂ©fendeur Ă qui il appartenait de les invoquer » Civ. 3e, 3 oct. 1984, Bull. civ. III, no 161 ; JCP 1984. IV. 338. - Civ. 2e, 29 oct. 1990, Gaz. Pal. 1991. 1. Pan. 44. - Civ. 3e, 16 dĂ©c. 2003, no , Bull. civ. III, no 230 ; ProcĂ©dures 2004, no 24, obs. Perrot ; D. 2004. IR 251. Le 14 avril 2016, le Premier PrĂ©sident de la Cour dâappel de Paris a rendu une dĂ©cision intĂ©ressante prĂ©cisant la notion de circonstances nouvelles dans les procĂ©dures dâarrĂȘt de lâexĂ©cution provisoire. En premiĂšre instance, le Tribunal de commerce de Paris avait annulĂ© une ordonnance du juge commissaire et condamnĂ© des mandataires judiciaires Ă payer une forte somme au demandeur. En raison dâune erreur matĂ©rielle, la condamnation avait Ă©tĂ© prononcĂ©e Ă titre personnel et non pas es qualitĂ©s. Elle Ă©tait assortie de lâexĂ©cution provisoire. Les mandataires judiciaires ont fait appel du jugement et ont sollicitĂ© lâarrĂȘt de lâexĂ©cution provisoire, leurs comptes personnels ayant Ă©tĂ© saisis. Par ordonnance du 31 dĂ©cembre 2015, le Premier PrĂ©sident de la Cour dâappel de Paris a arrĂȘtĂ© lâexĂ©cution provisoire du jugement du 12 novembre 2015 en considĂ©rant que lâerreur matĂ©rielle contenue dans le jugement de premiĂšre instance condamnant Ă titre personnel les mandataires liquidateurs judiciaires constituait un moyen sĂ©rieux au sens de lâarticle R 661-1 du Code de commerce. Finalement, ledit jugement a Ă©tĂ© rectifiĂ© par la Cour dâappel de Paris le 16 fĂ©vrier 2016 et ce sont bien les organes de la procĂ©dure collective es qualitĂ©s qui ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă payer. Fort de cette rectification, câest cette fois lâintimĂ© qui a saisi le Premier PrĂ©sident au visa de lâarticle 488 du Code de procĂ©dure civile afin de rĂ©tractation de lâordonnance rendu le 31 dĂ©cembre 2015. En rĂ©ponse, les mandataires judiciaires ont soutenu que la dĂ©cision rectificative ne constituait pas une circonstance nouvelle et ont sollicitĂ©, Ă titre subsidiaire, le maintien de lâarrĂȘt de lâexĂ©cution provisoire. Par ordonnance du 14 avril 2016, le Premier PrĂ©sident a estimĂ© que lâordonnance a Ă©tĂ© exclusivement motivĂ©e par lâerreur matĂ©rielle figurant dans le jugement et la circonstance nouvelle est lâarrĂȘt en rectification dâerreur matĂ©rielle. Il sâagit dâun fait postĂ©rieur et qui ne pouvait par dĂ©finition pas ĂȘtre connu des parties avant que lâordonnance litigieuse ne soit rendue.» Il dĂ©clare, en consĂ©quence, la demande de rĂ©tractation recevable et, considĂ©rant en outre que les appelants nâĂ©tablissent pas que les moyens de rĂ©formation du jugement du tribunal de commerce de Paris sont sĂ©rieux, rĂ©tracte lâordonnance du 31 dĂ©cembre 2015 et les dĂ©boute de leur demande subsidiaire dâarrĂȘt de lâexĂ©cution provisoire. Par cette ordonnance, le Premier PrĂ©sident prĂ©cise la notion de circonstance nouvelle en considĂ©rant que la dĂ©cision rectificative du jugement dont appel, intervenue aprĂšs le prononcĂ© de sa premiĂšre ordonnance, peut lui permettre de rĂ©tracter sa dĂ©cision au visa de lâarticle 488 du Code de procĂ©dure civile. CĂ©cile Rafin Avocate LexavouĂ© Paris-Versailles
Librairie Formellement absent des dispositions du Code de procĂ©dure civile sur les principes directeurs du procĂšs, le principe de loyautĂ© procĂ©durale a Ă©tĂ©, au fil des annĂ©es, consacrĂ© comme devant dicter le comportement des parties au procĂšs civil. Le rapport sur lâamĂ©lioration et la simplification de la procĂ©dure civile, remis au ministĂšre de la Justice le 15 janvier 2018, aborde prĂ©cisĂ©ment le thĂšme de la loyautĂ© procĂ©durale et prend parti sur la question de lâopportunitĂ© de sa consĂ©cration au moyen de propositions dont lâefficacitĂ© reste encore Ă dĂ©montrer. Si le Code de procĂ©dure civile nâa pas fait de la loyautĂ© un principe directeur du procĂšs, câest au moyen des dispositions contenues aux articles 9 et 16 du Code de procĂ©dure civile respectivement sur la lĂ©galitĂ© de la preuve et le principe du contradictoire, ainsi que de lâarticle 6, paragraphe 1, de la Convention europĂ©enne des droits de lâHomme sur le procĂšs Ă©quitable, que la jurisprudence a rĂ©ussi Ă dĂ©gager une vĂ©ritable obligation processuelle de loyautĂ© pour les parties. Câest ainsi que, par un arrĂȘt rendu le 7 juin 2005, la premiĂšre chambre civile de la Cour de cassation a affirmĂ© solennellement que le juge est tenu de respecter et de faire respecter la loyautĂ© des dĂ©bats »1 et que lâassemblĂ©e[...] IL VOUS RESTE 91% DE CET ARTICLE Ă LIRE L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous
Le contrĂŽle judiciaire peut ĂȘtre ordonnĂ© par le juge d'instruction ou par le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention si la personne mise en examen encourt une peine d'emprisonnement correctionnel ou une peine plus contrĂŽle astreint la personne concernĂ©e Ă se soumettre, selon la dĂ©cision du juge d'instruction ou du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, Ă une ou plusieurs des obligations ci-aprĂšs Ă©numĂ©rĂ©es 1° Ne pas sortir des limites territoriales dĂ©terminĂ©es par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ;2° Ne s'absenter de son domicile ou de la rĂ©sidence fixĂ©e par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention qu'aux conditions et pour les motifs dĂ©terminĂ©s par ce magistrat ;3° Ne pas se rendre en certains lieux ou ne se rendre que dans les lieux dĂ©terminĂ©s par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ;3° bis Ne pas participer Ă des manifestations sur la voie publique dans des lieux dĂ©terminĂ©s par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention ;4° Informer le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention de tout dĂ©placement au-delĂ de limites dĂ©terminĂ©es ;5° Se prĂ©senter pĂ©riodiquement aux services, associations habilitĂ©es ou autoritĂ©s dĂ©signĂ©s par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention qui sont tenus d'observer la plus stricte discrĂ©tion sur les faits reprochĂ©s Ă la personne mise en examen ;6° RĂ©pondre aux convocations de toute autoritĂ©, de toute association ou de toute personne qualifiĂ©e dĂ©signĂ©e par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention et se soumettre, le cas Ă©chĂ©ant, aux mesures de contrĂŽle portant sur ses activitĂ©s professionnelles ou sur son assiduitĂ© Ă un enseignement ainsi qu'aux mesures socio-Ă©ducatives destinĂ©es Ă favoriser son insertion sociale et Ă prĂ©venir le renouvellement de l'infraction ;7° Remettre soit au greffe, soit Ă un service de police ou Ă une brigade de gendarmerie tous documents justificatifs de l'identitĂ©, et notamment le passeport, en Ă©change d'un rĂ©cĂ©pissĂ© valant justification de l'identitĂ© ;8° S'abstenir de conduire tous les vĂ©hicules, certains vĂ©hicules ou un vĂ©hicule qui ne soit pas Ă©quipĂ©, par un professionnel agréé ou par construction, d'un dispositif homologuĂ© d'antidĂ©marrage par Ă©thylotest Ă©lectronique et, le cas Ă©chĂ©ant, remettre au greffe son permis de conduire contre rĂ©cĂ©pissĂ© ; toutefois, le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention peut dĂ©cider que la personne mise en examen pourra faire usage de son permis de conduire pour l'exercice de son activitĂ© professionnelle ;9° S'abstenir de recevoir ou de rencontrer certaines personnes spĂ©cialement dĂ©signĂ©es par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, ainsi que d'entrer en relation avec elles, de quelque façon que ce soit ;10° Se soumettre Ă des mesures d'examen, de traitement ou de soins, mĂȘme sous le rĂ©gime de l'hospitalisation, notamment aux fins de dĂ©sintoxication. Une copie de l'ordonnance de placement sous contrĂŽle judiciaire est adressĂ©e par le juge d'instruction au mĂ©decin ou au psychologue qui doit suivre la personne mise en examen. Les rapports des expertises rĂ©alisĂ©es pendant l'enquĂȘte ou l'instruction sont adressĂ©s au mĂ©decin ou au psychologue, Ă leur demande ou Ă l'initiative du juge d'instruction. Celui-ci peut Ă©galement leur adresser toute autre piĂšce utile du dossier ;11° Fournir un cautionnement dont le montant et les dĂ©lais de versement, en une ou plusieurs fois, sont fixĂ©s par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, compte tenu notamment des ressources et des charges de la personne mise en examen ;12° Ne pas se livrer Ă certaines activitĂ©s de nature professionnelle ou sociale, Ă l'exclusion de l'exercice des mandats Ă©lectifs et des responsabilitĂ©s syndicales, lorsque l'infraction a Ă©tĂ© commise dans l'exercice ou Ă l'occasion de l'exercice de ces activitĂ©s et lorsqu'il est Ă redouter qu'une nouvelle infraction soit commise. Lorsque l'activitĂ© concernĂ©e est celle d'un avocat, le conseil de l'ordre, saisi par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, a seul le pouvoir de prononcer cette mesure Ă charge d'appel, dans les conditions prĂ©vues Ă l'article 24 de la loi n° 71-1130 du 31 dĂ©cembre 1971 portant rĂ©forme de certaines professions judiciaires et juridiques ; le conseil de l'ordre statue dans les quinze jours ;12° bis Ne pas exercer une activitĂ© impliquant un contact habituel avec des mineurs lorsqu'il est Ă redouter qu'une nouvelle infraction soit commise ;13° Ne pas Ă©mettre de chĂšques autres que ceux qui permettent exclusivement le retrait de fonds par le tireur auprĂšs du tirĂ© ou ceux qui sont certifiĂ©s et, le cas Ă©chĂ©ant, remettre au greffe les formules de chĂšques dont l'usage est ainsi prohibĂ© ;14° Ne pas dĂ©tenir ou porter une arme et, le cas Ă©chĂ©ant, remettre au greffe contre rĂ©cĂ©pissĂ© les armes dont elle est dĂ©tentrice ;15° Constituer, dans un dĂ©lai, pour une pĂ©riode et un montant dĂ©terminĂ©s par le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, des sĂ»retĂ©s personnelles ou rĂ©elles ;16° Justifier qu'elle contribue aux charges familiales ou acquitte rĂ©guliĂšrement les aliments qu'elle a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă payer conformĂ©ment aux dĂ©cisions judiciaires et aux conventions judiciairement homologuĂ©es portant obligation de verser des prestations, subsides ou contributions aux charges du mariage ;17° En cas d'infraction commise soit contre son conjoint, son concubin ou son partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, soit contre ses enfants ou ceux de son conjoint, concubin ou partenaire, rĂ©sider hors du domicile ou de la rĂ©sidence du couple et, le cas Ă©chĂ©ant, s'abstenir de paraĂźtre dans ce domicile ou cette rĂ©sidence ou aux abords immĂ©diats de celui-ci, ainsi que, si nĂ©cessaire, faire l'objet d'une prise en charge sanitaire, sociale ou psychologique ; les dispositions du prĂ©sent 17° sont Ă©galement applicables lorsque l'infraction est commise par l'ancien conjoint ou concubin de la victime, ou par la personne ayant Ă©tĂ© liĂ©e Ă elle par un pacte civil de solidaritĂ©, le domicile concernĂ© Ă©tant alors celui de la victime. Pour l'application du prĂ©sent 17°, le juge d'instruction recueille ou fait recueillir, dans les meilleurs dĂ©lais et par tous moyens, l'avis de la victime sur l'opportunitĂ© d'astreindre l'auteur des faits Ă rĂ©sider hors du logement du couple. Sauf circonstances particuliĂšres, cette mesure est prise lorsque sont en cause des faits de violences susceptibles d'ĂȘtre renouvelĂ©s et que la victime la sollicite. Le juge d'instruction peut prĂ©ciser les modalitĂ©s de prise en charge des frais affĂ©rents Ă ce logement. Lorsqu'est prononcĂ©e l'une des obligations prĂ©vues au 9°, au prĂ©sent 17° ou au 17° bis, le juge d'instruction ou le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention se prononce, par une dĂ©cision motivĂ©e, sur la suspension du droit de visite et d'hĂ©bergement de l'enfant mineur dont la personne mise en examen est titulaire ;17° bis Respecter l'interdiction de se rapprocher d'une victime de violences commises au sein du couple prĂ©vue Ă l'article 138-3 et contrĂŽlĂ©e par un dispositif Ă©lectronique mobile anti-rapprochement ;18° Respecter les conditions d'une prise en charge sanitaire, sociale, Ă©ducative ou psychologique, destinĂ©e Ă permettre sa rĂ©insertion et l'acquisition des valeurs de la citoyennetĂ© ; cette prise en charge peut, le cas Ă©chĂ©ant, intervenir au sein d'un Ă©tablissement d'accueil adaptĂ© dans lequel la personne est tenue de modalitĂ©s d'application du prĂ©sent article, en ce qui concerne notamment l'habilitation des personnes contribuant au contrĂŽle judiciaire sont dĂ©terminĂ©es en tant que de besoin par un dĂ©cret en Conseil d'Etat.
article 138 du code de procédure civile